Activités de Mille et une pages LM

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥ Un magnifique récit poétique, qui nous amène dans des diverses ambiances intéressantes et variées. Freya nous présente sa première gestation et dans la vie utérine, dans la mer, dans les montagnes, dans un volcan, dans toutes les transformations que la vie et la routine de la vie viennent nous révéler petit à petit, certaines transformations importantes de l'histoire d'une vie. Dans les textes, on sent la relation intime avec la nature, en fabriquant une harmonie essentielle qui fait vivre les vérités et les secrets qui se dissimulent dans les autres, les éléments, les matières qui déstabilisent ou stabilisent un changement ou une transformation afin d'apparaître, de se montrer et de se manifester face à soi et à l'autre. La plume d'Andrée Christensen est composée d'une poésie onirique, sincère, émotive qui amène le lecteur tout en lui laissant une place importante, pour être partie prenante dans la quête mythique d'un conte à l'entrée pour se définir dans un poème magnifique ce qui confirme la beauté d'une plume enrichie et étoffée qui nourrit parfaitement le lecteur. Je vous avoue que c'est un coup de cœur merveilleux pour l'imaginaire, la poésie et la sensibilité de l'auteure. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/plonge-freya-vole-andree-christensen-editions-david-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥ En 1909, le gouvernement de l'Ontario fusionne deux villages avec celui de Clandeboye pour former le village d'Eastview. Eastview avait des lieux qui sont intéressants, la première école secondaire publique bilingue en Ontario (1949), cette école sera rebaptisée André-Laurendeau quelques années plus tard, la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes, avec la municipalité et la paroisse ont mis sur pied un hôpital francophone L'Hôpital Montfort (1953). On comprend mieux pourquoi Eastview s'appellera après 1970, Vanier comme étant le quartier francophone au sein de la ville d'Ottawa. Avant de vous parler de ma lecture, je voulais vous partager un peu d'histoire du début du XXe siècle ou le gouvernement de l'Ontario a fait quelques remaniements territoriaux et aussi de choisir un nouveau nom pour ce territoire. Ce recueil est au-dessus de bien des livres sur l'histoire d'un lieu, d'une ville, d'un pays, car celui-ci est un recueil de l'histoire orale d'Eastview. Ce sont des témoignages sur la vraie vie recueillis, les mots qui racontent la vie de Vanier par certains résidents, personnalités connues, différents groupes sociaux sur des thématiques différentes afin de tracer un portrait juste de Vanier qui se nommait Eastview de 1909 à 1969. C'est l'équipe du Muséoparc de Vanier qui ont fait le recueillement des témoignages des gens qui ont grandi à Eastview. La ville a changé de nom pour rendre hommage à Georges-Philias Vanier, premier canadien-français à occuper le poste de gouverneur-général du Canada, de 1959 à 1967. J'ai adoré ma lecture, j'ai appris tellement d'éléments au sujet de cette partie de l'histoire de l'Ontario. En tant que conservateur du Muséoparc Vanier, Yanick Labossière nous offre un ouvrage magnifique, de plus, qui est illustré par Alena Krasnikova. Je vous invite à vous le procurer et à faire la découverte de ce beau coin et de son histoire. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/chroniques-d-eastview-recueil-d-histoires-orales-de-vanier-sous-la-direction-de-yanick-labossiere-editions-david-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine : Cette bande dessinée, nous présente le portrait d'une personnalité de la danse, un grand chorégraphe, celui du Ballet Casse-Noisette, les Grands Ballets Canadiens présentent cette œuvre tous les ans depuis 1964. Ainsi que l'œuvre, Carmina Burana qu'il a faite pour l'Expo 67, une autre de ses œuvres qui est dans les plus connues est cet opéra-rock Tommy du groupe The Who. Fernand-Noël Boissonneault à qui on a imposé le nom de Fernand Nault lors de son premier contrat professionnel, M. Nault est né en 1920 et nous a quitté en 2006. Les deux créatrices ont voulu nous faire connaître sa magnifique et riche carrière dans le monde de la danse classique, dans les plus Grands Ballets du monde entier et de sa vie personnelle unique. Un duo d'auteures mère-fille, ont choisi la forme narrative pour le scénario, en ajoutant quelques éléments d'archives comme des photos, des affiches, des lettres écrites par M. Nault, des coupures de journaux, etc. M. Nault avait une vie extraordinaire qui a marqué le monde de la danse au Québec, tout en faisant des rencontres avec d'autres personnalités ayant des carrières aussi phénoménales que celles du chorégraphe comme Igor Stravinsky, un compositeur, Marc Chagall peintre, ainsi qu'un autre chorégraphe avec lequel il a échangé à plusieurs reprises George Balanchine qui l'influence dès le début de sa carrière, Norman McLaren, etc. Fernand Nault a composé des chorégraphies et dansé jusqu'à ce que sa santé se détériore puisqu'il était atteint de la maladie de Parkinson. Fernand Nault est une personnalité qui reçut quelques prix, mais dans toute cette magnifique biographie, c'est que la réalisation de cette représentation en forme de bande dessinée démontre un important travail de recherche faite par les deux auteures, elle nous relate la vie phénoménale d'un important créateur de la danse et des Grands Ballets canadiens qui ont fait partie de la vie de M. Nault durant la plus grande partie de sa vie. Je termine ma lecture en me disant que le Québec est une terre fertile au sein de la création et de l'expression des arts de la scène et de son univers. Le ballet Casse-Noisette est un classique du temps des fêtes et que chaque année les représentations ont un succès monstre depuis 1964, question de longévité pour une œuvre chorégraphique, elle est bien placée pour être considérée comme un chef-d'œuvre composé par un Grand homme québécois Fernand-Noël Boissonneault, du nom de scène Fernand Nault. Pour moi, c'est un coup de cœur, j'ai adoré ma lecture, je trouve que d'avoir choisi un genre de bande dessinée est une excellente opportunité pour qu'un grand nombre de lecteurs s'intéresse à cette publication. Je connaissais quelques brides au sujet de Fernand Nault, mais avec cette biographie graphique cela m'a permis d'en savoir plus sur ce magnifique créateur du milieu de la danse. Je vous le recommande, les deux co-auteures ont bien réussi à me combler puisque j'aime les bandes dessinées, ainsi que le récit biographique sur des personnalités importantes dans l'histoire. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/m.nault-kas-cas-editions-station-t-productions-somme-toute-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : Cette lecture m’aura laissé un peu ambivalente sur mon opinion qui change quelquefois, au cours de ma lecture. À la lecture du résumé, il m’attirait, même si c’est quand même un thème que l’on retrouve assez souvent, les relations toxiques. Le tout débute assez lentement, je dirais même certaines longueurs, mais tout s’intensifie assez rapidement. Steven et Ellie... Un couple très, très à l’opposé l’un de l’autre. Steven professeur, don juan de 40 ans, attiré par les jeunes femmes beaucoup plus jeunes que lui. Elle c’est Ellie, 23 ans, étudiante, et qui tombe amoureuse du beau professeur. Voilà que ça fait six mois, qu’ils se fréquentent ce qui est assez exceptionnel pour Steven. Pour fêter ça, et bien Ellie propose un week-end en amoureux. Après tout, six mois, ça se fête non ? Ils se retrouvent donc en tête-à-tête dans une maison assez isolée, et parlant d’isolement, une tempête de neige va empirer cet isolement. Et c’est le début d’un très long week-end, le début de trois longues journées. En lisant, on peut sentir, que les choses sont en train de changer pour Ellie et pour Steven, mais changer comment, on ressent un malaise, une certaine tension, mais que cache-t-elle? Cette lecture offre des thèmes assez difficiles, et à quelque part, on se demande vers quoi on se dirige, vengeance ? Retour du karma ? On ne sait pas, mais on ressent cette noirceur assez fortement. Un week-end qui tourne pratiquement à l’horreur. Le prologue nous avait ouvert une fenêtre laissant présager une catastrophe qui est arrivé, et dès que l’on commence la lecture, on ne voit rien venir, ça prendra quelques chapitres pour comprendre qui est Steven et qui est Ellie. Que puis-je vous dire de plus, ça m’est difficile pour ne pas vous révéler les grandes lignes de l’histoire, mais je peux vous dire que l’intensité monte en avançant, que les longueurs disparaissent, peut-être était-elle nécessaire pour arriver au point culminant d’une vengeance sans pitié. Qui a été le chasseur dans cette scène d’horreur, et qui a été la victime ? J’ai finalement beaucoup aimé cette histoire, des montées d’adrénaline régulières font que l’on ne veut pas lâcher, on veut savoir et surtout on veut comprendre. La première et la dernière scène se rejoignent à quelque part. Je recommande si vous aimez les suspenses, sans oublier, que malheureusement les sujets dans ce livre sont quand même d’actualité, un adulte abuseur d’un ou d’une ado, vous comme moi, savez que ça existe vraiment ! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/rien-que-nous-deux-laure-van-rensburg-les-presses-de-la-cite-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥ Je pense que vous allez comprendre que ce livre, est né après que le conflit de la Russie avec l'Ukraine a commencé, Vava Sibb, est secoué par le début du conflit et c'est en pensant à sa poésie que l'idée lui est venue. Ce conflit et son histoire familiale touchée par les deux guerres, cela la place dans un conflit intime aussi, elle ne veut pas se rebeller, se quereller ou se battre, c'est pourquoi elle choisit d'entamer un nouveau projet afin de créer un recueil de poésie graphique. Ce projet prit naissance sans douleur et fut un bon exutoire, je crois. La beauté de sa prose permet aux textes de s'humaniser malgré toute la noirceur qu'un conflit peut faire ressortir des êtres humains, dans leurs gestes, dans leurs paroles, dans leurs alliances, ce que la poésie de Vava Sibb veut dénoncer haut et fort. Tout en y ajoutant les illustrations qui reflètent bien la violence, l'incompréhension et le chaos. La lecture de ce recueil graphique de la poésie de Vava Sibb m'a vraiment secoué par son réalisme, on se sent au cœur de cette guerre aux côtés des soldats, des bombardements et des ténèbres, c'est une place importante pour le lecteur que d'être au cœur de l'action. C'est la meilleure façon de sentir, comprendre et entendre l'absurdité de ce spectacle funèbre que vit l'Ukraine. Larmes d'Ukraine, est un chef-d'œuvre réalisé avec le cœur et la détresse que suscite un tel conflit, elle le représente comme témoin volontaire et involontaire de la beauté et de la noirceur du monde. Je vous avoue que ce genre d'œuvre me touche toujours puisque la créatrice a permis de nous faire connaître son art pour la poésie des mots et le talent afin d'illustrer les abîmes d'un conflit entre deux pays. Larmes d'Ukraine, est un coup de cœur pour la sensibilité de la plume de l'auteure et pour la précision des illustrations de Vava Sibb. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/larmes-d-ukraine-vava-sibb-editions-station-t-productions-somme-toute-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : Après la série avec Victor Lessard, j’étais un peu craintive de commencer une nouvelle série, étant donné que j’ai adoré la série précédente, et bien heureuse surprise, j’ai beaucoup aimé le premier tome de cette nouvelle série ! Bien sûr en connaissant la plume de Martin Michaud, il fallait s'y attendre. Dès le départ, on plonge dans l’histoire avec la disparition de la petite Rosalie Lavoie, 4 ans. Bien sûr, une disparition est toujours dramatique, mais encore plus quand il s’agit d’un enfant, tout de suite mon intérêt a grandi et je suis resté scotché à ce livre jusqu’à la toute fin. Derrière ce drame, il y a autre chose, nous sommes dans le monde des arts, des faussaires, des vols, tout ce qu’il faut pour procure de l’action sans interruption. Deux familles, les Lavoie, propriétaire d’une galerie d’art et les Lazarre, qui, tout le contraire, sont des trafiquants de tableaux et faussaires, c’est donc dire, que ces deux familles n’ont absolument rien en commun, plutôt le contraire. L’histoire tourne autour d’un fait véridique, un vol de tableaux survenu au musée des Beaux-Arts, en 1972. Des tableaux d’une valeur inestimable, et surtout un de ces tableaux convoité par des forces occultes. Étant donné les relations entre les deux familles, les Lavoie et les Lazare, c’est bien certain que les soupçons sont portés vers les Lazarre. Alice Lavoie, policière à la Sûreté du Québec, accompagné de son copain Félix, mettra tout en œuvre pour retrouver la petite puce. Que vous dire, j’ai adoré Alice Lavoie, courageuse, fonceuse, sans limite dans ce qu’elle veut accomplir, et malgré qu’elle se retrouve en plein milieu d’une tonne de secrets et elle ne lâchera pas, elle veut retrouver Rosalie, sa petite sœur, et ce, envers et contre tout. On ne peut pas dire qu’il y a des périodes mortes dans cette histoire, au contraire, tout plein de rebondissements et de revirements de situations, qui font que l’on ne peut pas déposer le livre, on doit continuer, on veut savoir. Entre l’adrénaline que nous sentons pour retrouver la petite, tous les secrets entourant ces deux familles, l’action ne manque pas du tout. Et tel que nous connaissons Martin Michaud, on devine parfaitement qu’il nous appâte très solidement, étant donné que ceci est le premier tome, donc à suivre. Une finale, que l’on ne voit pas venir, un scénario à la Martin Michaud, un fond de vérité en arrière-plan, que demander de plus, pour une excellente lecture, un peu énervante par moments, mais vous savez comme moi, que l’on aime ce genre de lectures ! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/points-de-fuite-t1-martin-michaud-editions-libre-expression-groupe-quebecor-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine : Suzanne Mercier nous offre un roman à deux voix, celle d'une vieille mère de 95 ans qui vit en CHSLD et qui vit une dégradation de ses facultés mentales, surtout du côté des facultés cognitives, ce qu'on appelle trouble neurodégénératif qui dévoile par un récit intimiste de leur réalité, la deuxième voix et celle de la fille qui vient la visiter tous les jours afin de lui apporter du soutien, de l'écoute et son aide. Nous allons voyager au cœur du passé de cette vieille dame qui a une belle vie à une époque différente de la nôtre ou de celle de sa fille. Le contact avec elle, n'est pas verbal, mais elle réfléchit et nous partage ses pensées et ses souvenirs. Tandis qu'à ce même moment, son enfant essaie de surpasser les émotions, les sentiments et les malaises pour entrer en contact avec sa mère en échangeant sans dire un mot, en partageant des moments physiques par les gestes, les actes, les regards. Dans le silence, elles s'accrochent à se livrer un message rempli d'honnêteté, de sincérité, de la bienveillance, de la bonté et dans l'accueil de l'autre pour arriver à solidifier les liens qui les unissent pour être en harmonie des moments empreints de tendresse et de bonheur. J'ai passé un agréable moment de lecture, un bon roman avec un récit touchant, qui aborde des sujets concernant la vieillesse, la maladie, les conditions dans les CHSLD, les problèmes psychologiques pour vivre une belle fin de vie de nos parents, un regard franc sur la relation d'une mère et d'une fille, les turbulences émotives et la détresse face à l'inconnu. Je vous conseille ce roman si vous aimez les récits psychologiques et émotifs. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/indemaillables-suzanne-mercier-editions-hamac-productions-somme-toute-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥ Je vous avise que certains sujets abordés dans ce recueil peuvent être traumatisants pour certaines personnes comme : abus sexuels, suicide, alcoolisme, misogynie. Je vous avise que dès le premier poème, Olivier Labonté dévoile déjà la couleur du présent ouvrage qu'il présente, dès ce moment, tu sais si tu vas le lire jusqu'au bout ou bien, tu vas le refermer illico. Pour moi, c'est là que je me suis dit et bien, je veux poursuivre ma lecture. Cette œuvre est celle d'une dénonciation de l'inceste de son père afin de faire cesser et de nettoyer son esprit face à la tristesse de ses sœurs victimes. Olivier Labonté ne peut prendre le sujet du côté des victimes, mais il a un talent remarquable à être un pied sur la frontière aux côtés des contraintes que vivent ces femmes. Mais il peut et il veut mettre fin au silence qui entoure les actes pervers, ou bien l'aveuglement autour des gestes posés et c'est le choix qu'il fait dans ses poèmes de nommer les moments, de la prise de conscience, de la révolte qui en découle par/pour toutes les déviances vécues. Olivier Labonté nous offre un petit grain d'espoir, une lueur dans la pénombre, une survie, de la résilience. Il fallait redonner aux étoiles une chance de vie future, de calmer la colère pour diminuer la froideur autour des victimes et amener de la chaleur, de l'amour, de l'accueil de l'autre dans sa quête de réconciliation, de reconstruction ou de réparation des blessures multiples qu'ils ont subies durant des moments difficiles. J'ai adoré ma lecture parce que la poésie juste et sincère du poète Olivier Labonté m'a touché au cœur, c'est pourquoi j'offre à ce recueil, un COUP DE COEUR. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/et-puis-demain-ne-pardonne-plus-olivier-labonte-edtions-hamac-production-somme-toute-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : Un superbe album jeunesse qui va plaire aux tout-petits. Margot adore les moustaches et elle en voudrait bien une, et ce même si son papa lui explique que les filles n’ont pas de moustache. Pourtant, elle en rêve, elle peut voir dans sa tête tous les gens qui l’entourent et qui ont une moustache, pourquoi pas elle ? Et bien qu’à cela ne tienne, elle se dessine une moustache avec des feutres... Mais oh là là, ça ne va pas du tout, tout d’abord maman est fâché parce que ça ne part pas, mais en plus à l’école personne n’a trouvé ça beau et se sont moqué d’elle. Enfin, papa lui offre une moustache, presque une vraie à coller sur sa lèvre. Margot fera alors l’expérience de tous les inconvénients d’une grosse moustache. Fini la lubie des moustaches, mais ne vous inquiétez pas, une autre lubie vient de surgir dans sa petite tête. Tellement drôle ce petit livre, en plus même les dessins sont drôles, Margot saura se lier d’amitié avec votre jeune lecteur, ça, c’est assuré ! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/margot-veut-une-moustache-richard-ecrapou-et-iris-boudreau-editions-de-la-bagnole-groupe-quebec-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥ Le premier tome m’avait ravi et ce fut un beau coup de coeur, il en a été de même pour le 2e tome. J’ai lu ce deuxième tome sans pouvoir mettre de côté et j’ai tout simplement adoré retrouver Rosaly, j’ai surtout aimé voir son cheminement, comme dans la vraie vie, elle progresse, prend de l’assurance et devient un peu plus fonceuse. Alors qu’elle croit être enfin libre de vivre après avoir libéré le fantôme, mais ce n’est pas le cas, et loin de là, les hanteurs sont toujours présents et souvent sur sa trace. De nouveaux personnages font leurs apparitions dans ce deuxième tome, tel que David et Lois, comme si ces personnes arrivaient en plein au bon moment pour nous expliquer certaines choses, car pour moi du moins j’en ai appris beaucoup sur les ombres et j’ai aimé. Le paranormal est bien présent dans cette série et j’adore, et encore plus le côté occulte, surtout que c’est un des points que j’aime dans ce type de lecture. On tourne aussi autour d’une romance, avec Axel, on ne sait pas trop à quoi s’attendre pour lui, est-ce qu’il est attiré par Rosaly ou pas. Plein de sujets sont présents dans cette lecture, amour, amitié, magie, occulte, les dons de chacun des personnages, disons qu’il y a de quoi nous tenir bien accroché tout au long de l’histoire. On sent que tout n’est pas réglé, loin de là. On sent qu’il y a un gros danger bien présent. Mais on peut ressentir également que Rosaly est prête pour les combats qu’elle devra mener. Spectres, fantômes, magie, dons tout cela fait partie de cette histoire. Les hanteurs, ces êtres que l’on apprend à connaître davantage. En bref Magali Laurent, nous donne les informations au compte-gouttes, et elle nous tient solidement accrochée à l’histoire. Un beau talent de conteuse qui sait comment tenir son lectorat, une plume imagée, donc aucune difficulté à voir le décor. Ses mots nous font ressentir très fortement toutes les émotions vécues par Rosaly, on a l’impression de connaître de plus en plus cette jeune femme. Ce roman est noté jeune adulte, mais je crois sincèrement qu’il est autant pour les adultes. Et quoi dire de la fin, que l’on ne voit pas du tout venir...Tous les éléments sont présents pour que se soit un coup de coeur! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/le-pouvoir-des-ombres-t2-au-dela-de-la-peur-magali-laurent-editions-de-mortagne-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine : Dominique Janin consacre son récit fictif à une histoire réelle, elle présente dans ce roman, Lolita Pille, la révolte des filles perdues et l'histoire de mutinerie des jeunes femmes détenues dans la prison de Fresnes, quelques années après la deuxième Guerre Mondiale. En 1947, au centre pénitentiaire de Fresnes, une quarantaine de jeunes filles, enfermées, pour de petits larcins, pour une conduite inappropriée en société, pour de la débauche, ou bien, parce qu'elles représentent une menace pour la société, donc ces filles étaient incarcérées sans jugement légal. Elles décident de provoquer une révolte, elles cassent tout, elles pillent tout, jettent tout. Tandis que les gardiens et les officiers de police ne sont venus que pour les dompter et leur faire comprendre les bonnes mœurs. Elles seront jugées pour leur intrépidité, leur action, leur solidarité, leur révolte, leur inconscience et leur indiscipline pour tout cela, elles iront en prison. Après un demi-siècle un certain, Me Valère a réussi sa vie et il ne s'intéresse pas à son passé, comme il était un enfant de l'assistance. Son fils Jonathan, découvre l'acte de naissance de son père que l'avocat ignorait. En pleine crise d'adolescence, Jonathan est perturbé et veut savoir qui sont ses ancêtres, c'est alors que sa psychologue suggère une psychogénéalogie. Elvire Horta leur sera conseillée, elle est une généalogiste très appréciée et elle pourra révéler les origines à Serge Valère, malgré sa réticence et sa réserve concernant la réponse que va leur apporter Elvire. Ce qu'elle va découvrir, c'est que la mère de Serge Valère, était une jeune femme détenue à Fresnes durant la mutinerie de 1947. Dorothée Janin a voulu écrire une fiction, mais l'histoire celle des filles perdues suscite un grand intérêt. J'aurais pourtant aimé qu'elle creuse, certains thèmes, tels que le ressenti des descendants, des effets de l'après-mutinerie sur les filles détenues, les conditions de vie au sein de cette prison. J'ai été pris par ma lecture du début jusqu'à la fin, avec une envie de m'y replonger pour y retrouver les personnages et l'évolution de l'enquête. L'écriture de Dorothée Janin est poétique, imagée et claire, mais elle sait aussi être directe, nette, humoristique et accessible. Les personnages sont marquants, touchant et attachants, au point qu'on a pas du tout envie de se détacher d'eux. Le thème est magnifique, il a un réalisme surprenant pour arriver à être capable de faire une dénonciation sociale et politique. Cette œuvre a tous les ingrédients dans la cour de la grande littérature, je pense que la réussite de sa publication sera magnifique et que la route sera longue et bénéfique, tout en permettant à des gens à renouer avec leur héritage ! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/la-revolte-des-filles-perdues-dorothee-janin-editions-stock-via-net-galley-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine : Quelle chance de pouvoir mettre en images, en dessins, en bande dessinée, les événements d'une année, c'est ce qu'offre André-Philippe Côté en nous permettant de passer en revue l'année qui se termine dans quelques jours ? Je trouve que c'est une chance inestimable, qui aurait prédit que 2023, serait sous le règne du roi Legault comme nous le représente le caricaturiste, un roi dépassé, déboussolé et déphasé par les événements qui se déroulent au Québec, en Ukraine, aux États-Unis, en France, en Chine, etc. La planète se fait bousculer, les êtres humains qui y vivent ne sont pas les plus respectueux, les accords entre les différents groupuscules ou communautés sont ébranlés par le manque de confiance, de vérité et de cohérence. C'est sûr que la majorité de ces œuvres nous trace le portrait de notre coin de pays, le Québec et le Canada, avec les problèmes dans la santé, dans l'éducation, dans la gestion des municipalités, dans l'entrepreneuriat, dans les relations avec l'extérieur même de son partenaire le Canada. Une guerre de clocher à la mobilisation générale d'une population afin de sensibiliser aux excès de la liberté ou de l'appauvrissement des valeurs de ladite société. Je vous le conseille puisque j'ai passé un bon moment de lecture en vague au sein de certains de mes souvenirs de l'année qui se terminent avec la plume et le crayon à dessin d'André-Philippe Côté. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/de-tous-les.cote-2023-andre-philippe-cote-editions-la-presse-groupe-fides-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : J’avais vraiment hâte de lire ce roman de Denis Monette. Tout d’abord, parce que j’ai toujours beaucoup aimé les écrits de cet auteur, mais aussi parce que c’est son dernier roman posthume, en effet Denis Monette est décédé, ce qui m’a rendu bien triste. Dans cette histoire, nous allons suivre Ignacio Caras, un Chilien dans la trentaine, c’est un très bel homme et qui est très séduisant, d’ailleurs, il utilise la séduction pour dépouiller des femmes de leur argent, et cet argent et bien, il l’envoie dans son pays. On fera la connaissance de plusieurs femmes, telles que Cécile, Rita, Jacqueline, Marie et Virginia, entre autres. Ignacio n’a aucun scrupule, il ira même jusqu’au mariage pour mieux les extorquer, sans tenir compte du mal qu’il fait à ses femmes. Telle une araignée tissant sa toile dans le coeur de ses femmes, et une fois bien appâtées, il les quitte en emportant avec lui une partie de leurs économies. Mais les années passent, et Ignacio vieillit, saura-t-il préserver son charme pour continuer à profiter des femmes. Je dois dire que j’ai trouvé ces femmes un peu naïves de tomber sous son charme, pas de question sur qui il est, d’où il vient, pas qu’elle mérite ce qui leur est arrivée, mais quand même. Ignacio, est un personnage que l’on apprend à détester, du moins moi, je ne l’ai pas aimé et pas du tout. Mais l’histoire est bonne, le suspense est présent, on reconnaît un peu l’écriture de Denis Monette, mais en toute honnêteté, je dois dire que ce n’est pas le meilleur roman que j’ai lu de cet auteur, il nous a habituées à un autre genre que ce titre. Bref, si vous aimez les romans avec un brin de suspense, ce roman est pour vous, il vaut vraiment la peine d’être lu. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/ignacio-et-ses-femmes-denis-monette-editions-logiques-groupe-quebecor-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥ Encore une fois Marie-Krystel Gendron m’a offert un beau moment de lecture et surtout un gros coup de cœur ! Dans cette lecture, on retrouve quelques personnages de ''il était une fois décembre : Livia’’ et j’en ai été très heureuse. Cette fois-ci, tout va tourner ou presque autour de Romane. La dernière chose qui occupe les pensées de Romane, c’est l’amour, elle n’a tout simplement pas le temps, du moins le pense-t-elle. Elle est engagée comme aide-pâtissière chez Véronique Leclerc dont la réputation n’est plus à faire, et elle se donne à 200 % à son travail. Mais voilà que tout risque de changer avec l’arrivée de Malcom, dans la place, celui-ci est hébergé par son oncle Bill qui veut lui prêter main forte. Quand Malcom et Romane se rencontrent, on peut dire que ça fait des étincelles, et ce, dès le départ. Mais les deux vivent quelque chose d’assez sérieux. Malcom de son côté a tout perdu, son entreprise, son travail et il y a quelques années, il a perdu son père. Tant qu’à Romane, elle a été adoptée par un couple qui l’ont toujours considéré comme leur propre fille, et 17 ans après avoir été abandonnée par sa mère biologique, celle-ci veut reprendre contact. Et puis, il y a Véronique, sur le point de se marier, qui a elle aussi des choses à régler, surtout qu’elle apprend que son père, avec qui elle est en froid, aurait eu une fille hors mariage. Bon est-ce que j’ai aiguisé votre curiosité, une chose que je peux vous dire, c’est que l’on ne s’ennuie pas du tout avec ce roman, il se passe tellement de choses, il y a beaucoup de personnes qui sont impliquées autour des personnages principaux, Bill, Rose, Brian, Fred et beaucoup d’autres. Une tonne de situations qui nous font vivre un paquet d’émotions. L’histoire de Malcom m’a touché profondément, que ce soit à cause de son père ou encore de Fred. Et que dire de Romane, que j’ai tout simplement adoré, elle aussi vit une situation assez difficile et elle aussi est venue me chercher. Je n’en dirai pas plus, mais je peux vous que ce roman est touchant, émouvant par moments et oui drôle également par moments. Les personnages sont sublimes, l’histoire est superbe, et le dénouement et bien ça été vraiment le top du top, même si j’avais un peu pressenti la fin. Un gros coup de cœur pour l’écriture de l’auteure, pour les situations dans lesquelles les personnages sont plongés, l’amitié, l’amour, la compassion de tous dans cette histoire. Ce roman m'a fait rire, il m'a ému, en bref tout le roman m'a plu. Vous ai-je dit que ce fut un coup de cœur ! Et bien oui un très gros coup de cœur ! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/il-etait-une-fois-decembre-romane-marie-krystel-gendron-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : J’avais beaucoup aimé le premier tome, j’avais donc très hâte de poursuivre la lecture de cette série et j’en étais heureuse. La magie est toujours présente dans ce deuxième tome, en fait, on verra une baleine magique, qui a le pouvoir d’arrêter le temps. Ne faisant ni une ni deux, Rosie va plonger dans le ventre de cette baleine pour se lancer dans une quête pour vaincre les sorcières. Ce qu’elle veut, c’est réussir à bloquer les sorcières de détruire le monde dans lequel elle vit, aider sa mère à guérir et à retrouver ce frère qu’elle ne connaît pas, prisonnier des sorcières. Beaucoup de choses que j’ai aimées dans ce deuxième tome, la détermination de Rosie, le côté fantastique, les combats qui sont assez essoufflant, en fait il y a un peu de tout, de l’action, du suspense, de l’amitié et beaucoup de détermination. Quelques petites longueurs, mais pas assez pour nous empêcher de vouloir continuer la lecture et surtout une fin qui nous laisse présager un troisième tome qui promet beaucoup. Une lecture que tous les jeunes vont aimer, les aventures de Rosie sont captivantes et ils en redemander, j'en suis certaine. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/12/les-treize-sorcieres-t2-la-mer-de-l-eternite-jodi-lynn-anderson-editions-petite-homme-groupe-quebecor-par-lynda-massicotte.html