Marc-André Lapalice
Libraire @ Librairie Pantoute
Intérêts littéraires : Science/Technologie, Essais, Jeunesse, Littérature, Bande dessinée, Arts, Psychologie

Activités de Marc-André Lapalice

Marc-André Lapalice a apprécié et noté ce livre

Les sciences de la nature et les sciences de l'homme

Par Philippe Huneman
(3,0)
1 personne apprécie ce livre
0 commentaire au sujet de ce livre
Marc-André Lapalice a apprécié et noté ce livre

Promenade sur Marx

Par Valérie Lefebvre-Faucher
(3,0)
1 personne apprécie ce livre
0 commentaire au sujet de ce livre
Marc-André Lapalice a apprécié et noté ce livre

Pandémie : Traquer les épidémies, du choléra aux coronavirus

Par Sonia Shah
(3,5)
1 personne apprécie ce livre
0 commentaire au sujet de ce livre
Marc-André Lapalice a apprécié et noté ce livre

Môman travaille pas, a trop d'ouvrage!

Par Théâtre des cuisines
(4,5)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Marc-André Lapalice a apprécié, commenté et noté ce livre

Pétrole

Par Francois Archambault
(4,0)
3 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
1 commentaire plus récent
À la fin des années 70, sous l’impulsion de plusieurs scientifiques, les pays industrialisés ont failli s’attaquer sérieusement au problème des changements climatiques. La dernière pièce de François Archambault s’inspire librement d’un article de Nathaliel Rich relatant cet épisode peu connu. Alternant habilement entre 1978 et 2018, Pétrole vise à sonder les causes de cet échec et ses conséquences pour la société actuelle. L’intrigue s’organise autour d’un couple de biologistes qui seront amenés par des voies différentes et conflictuelles à participer à une commission gouvernementale sur climat. Sans manichéisme et avec l’usage de judicieuses métaphores, Archambault cerne la complexité des enjeux et forces qui, d'hier à aujourd'hui, alimentent la lutte ou la paralyse.
Marc-André Lapalice a apprécié, commenté et noté ce livre

Détournement de science : être scientifique au temps du...

Par Jean-Marie Vigoureux
(3,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Les sciences sont aujourd’hui accusées de tous les maux. En plus d’avoir désenchanté le monde en y chassant les puissances surnaturelles, on leur reproche d’être à l’origine d’une crise climatique sans précédent, qui menace l’avenir de notre espèce et de l’ensemble du vivant. D’autre part, elles ne seraient pas parvenues à tenir leurs promesses de mettre fin à la misère et d’éradiquer nombre de maladies, comme le cancer. Cet ouvrage du physicien Jean-Marie Vigoureux a le mérite de remettre les pendules à l’heure. D’abord, en distinguant les sciences des technologies, que le vocable postmoderne à la mode « techno-science » tend à confondre. Si les premières peuvent prétendre à une certaine forme d’objectivité (toujours fragile et susceptible d’être altérée) les technologies sont pour leur part, dans les choix qui président à leur conception comme à leurs applications, éminemment sociales. La naissance de la pensée scientifique dans la Grèce antique de Thalès de Milet visait à trouver des causes naturelles aux malheurs qui affligeaient ses contemporains, idéal qui fut repris avec force dans le sillage de la Révolution française et des Lumières. Sans éviter certaines approximations historiques mais avec une verve admirable, Vigoureux montre comment ce rêve a plutôt engendré le scientisme, une utopie voulant que bonheur et le progrès découlent automatiquement de l’avancement des sciences et des développements industriels qu’elles ont rendus possibles. Cette vision naïve a eu le défaut de permettre l’appropriation du savoir scientifique et de ses applications éventuelles, par la classe bourgeoise émergente au détriment du peuple. Mais cela n’aurait pas été possible sans le triomphe du libéralisme puis du néolibéralisme économique, qui a encouragé tout ce qui permettait l’accumulation du capital et soustrait les technologies à un réel contrôle démocratique de leurs orientations et de finalités. Ainsi, c’est à la techno-économie et non aux sciences elles-mêmes que l’on doit le désastre actuel. Vigoureux le montre avec de nombreux exemples récents ou anciens, dont le plus frappant est celui-ci : selon un Rapport mondial sur le développement humain de l’ONU produit en 1998, il serait possible d’éradiquer les formes les plus extrêmes de la pauvreté avec un investissement annuel, soit 0.1% du revenu mondial (aujourd’hui ce serait plutôt entre 150 et 180 milliards)! Les sciences et les technologies nous ont donné les moyens de régler le problème de la misère mais leurs ressources sont détournées par les grandes puissances financières pour leur seul profit. Ainsi, pour sortir de cette impasse, il faut pour Vigoureux remettre ces dernières dans les mains du plus grand nombre. Pour que chacune et chacun puisse contribuer à son élaboration lorsque cela est possible (il existe de nombreux projets faisant appel aux amateurs éclairés, en entomologie par exemple), mais surtout de leur donner l’envie de connaître et de participer, à la mesure de leurs capacités, à repenser le monde de demain. Si cet essai s’avère parfois un peu répétitif et décousu dans la multiplicité des cas qu’il convoque pour appuyer ses vues, il reste néanmoins d’une grande pertinence.
Marc-André Lapalice a apprécié, commenté et noté ce livre

Le sang des pierres

Par Lucille Ryckebusch
(4,0)
2 personnes apprécient ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Publié à l'automne 2019, ce premier roman est d'une maturité qui force l'admiration. L'écriture franche de Lucille Ryckebush, de même que l'ensemble de la démarche (dont on soupçonne la nature autobiographique) rappelle avec force celle d'Annie Ernaux. Au coeur du livre se trouve le personnage de Jeanne, enseignante de littérature et mère de deux enfants. Cette dernière fait à son amant le récit du double coup dur porté au coeur même de sa féminité : le départ du premier et la perte de son utérus. Sans pudeur, la narratrice ausculte la trahison de son corps et celle de son amoureux, jusque dans les marques indélébiles que ces dernières laissent au plus creux de sa chair et de sa mémoire.
Marc-André Lapalice a apprécié et noté ce livre

Le goût du vrai

Par Étienne Klein
(3,5)
3 personnes apprécient ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Marc-André Lapalice a apprécié, commenté et noté ce livre

Les lois du jour et de la nuit

Par Emmanuelle Caron
(3,5)
2 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
1 commentaire plus récent
Avec ce deuxième roman dans la droite ligne de Tous les âges me diront bienheureuse, Emmanuelle Caron bâtit une oeuvre bien à elle. Le récit mêle encore une fois habilement l’imaginaire du conte et l’Histoire avec un grand H. La violence de la Russie du XXe cède ici sa place à celle de la guerre d'Indochine, alors que les sorcières et les soldats succèdent aux popes orthodoxes et aux truands Grâce à une écriture mystique, Caron construit des personnage dont l'ambivalence fascine et effraye. Tout comme les protagonistes de son premier livre, Marguerite et Armand sont prisonniers de leur lignée familiale et de leur époque, dont ils cherchent en vain à échapper. Dans la clarté comme dans les ténèbres, leurs instincts les mène aux extrémités de leurs sentiments. Je recommande vivement sa lecture aux amatrices et amateurs de d'Anne Hébert ou d'Audrée Wilhelmy!
Marc-André Lapalice a apprécié, commenté et noté ce livre

Faire la morale aux robots : une introduction à l'éthique...

Par Martin Gibert
(4,42)
16 personnes apprécient ce livre
3 commentaires au sujet de ce livre
Dans ce passionnant opuscule, Martin Gibert montre que contrairement à la croyance commune, la philosophie peut avoir des applications parfaitement concrètes. Ici, il s’agit de répondre à cet enjeu crucial pour l’avenir, celui de programmer des robots pour qu’ils agissent de façon morale. Examinant les deux grands courants de pensée en éthique que sont l’utilitarisme (qui met l’accent sur les conséquences d’une action) et le déontologisme (qui s’appuie sur des normes et des devoirs), Gibert montre leurs limites respectives à servir de fondement à la programmation d’une IA morale. Selon lui, c’est plutôt dans la tradition aristotélicienne de l’éthique de la vertu qu’il faudrait puiser. Une approche visant à entraîner les robots pour qu’ils se comportent comme le ferait une personne vertueuse, aurait pour lui le mérite d’être plus flexible et de mieux correspondre à la complexité de notre époque.
2 commentaires plus anciens
Marc-André Lapalice a apprécié et noté ce livre

Problèmes de philosophie

Par Bertrand Russell, François Rivenc et François Rivenc
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
0 commentaire au sujet de ce livre
Marc-André Lapalice a commenté ce livre

Grand dictionnaire des malaises et des maladies (nouv.éd.)

Par Jacques Martel
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
5 commentaires au sujet de ce livre
M. Larose, Aucun livre que nous vendons à notre librairie ne sont sous clé. Les commentaires que je fais sur Quialu n'engagent que moi et si je me permets de les faire ici, je fais bien la distinction entre ma posture de lecteur et celle de libraire. Au travail, je traite tou.te.s les client.e.s avec respect et professionnalisme, peu importe leurs préférences de lecture. Nous sommes une librairie généraliste et nous vendons de tout. Cependant, si quelqu'un me demande mon avis, je ne me gênerai pas pour le lui donner. Si nous avons une section ésotérisme et une de médecine alternative, nous ne leur offrons cependant pas de visibilité particulière et nous n'en n'encourageons pas les ventes. Je ne prends pas la peine de commenter les ouvrages d'astrologie ou de prédictions angéliques car ils n'ont pas nécessairement d'impacts sociaux négatifs. Cependant, les livres de pseudomédecines ont une influence néfaste sur la santé publique. En tant que citoyen, je considère que de tels ouvrages flirtent avec la pratique illégale de la médecine et, souhaitant que mes proches vivent longtemps et en santé, je ne peux que les décourager de les lire ou en tout cas, les inciter à ne ne pas les prendre au sérieux. Par ailleurs, je trouve que nos sociétés sont trop complaisantes à l'égard des pseudomédecines comme des croyances en général. Le droit de croire passe trop souvent devant la santé publique, en particulier celle des enfants.
4 commentaires plus anciens
Marc-André Lapalice a commenté ce livre

Le grand dictionnaire de la métamédecine

Par Claudia Rainville
1 commentaire au sujet de ce livre
Un livre dangereux qui, pour chaque problème de santé plus ou moins grave, trouve une soi-disant cause psychologique. Pour avoir une information médicalement fiable, il est préférable d'opter pour des ouvrages de vulgarisation scientifique (on en trouve chez Belin, Odile jacob ou Humensciences). Si vous êtes malade, consultez un médecin pratiquant une médecine basée sur les faits.
Marc-André Lapalice a commenté ce livre

Décodage biologique des maladies : l'encyclopédie...

Par Christian Flèche
1 commentaire au sujet de ce livre
Un livre dangereux qui, pour chaque problème de santé plus ou moins grave, trouve une soi-disant cause psychologique. Pour avoir une information médicalement fiable, il est préférable d'opter pour des ouvrages de vulgarisation scientifique (on en trouve chez Belin, Odile jacob ou Humensciences). Si vous êtes malade, consultez un médecin pratiquant une médecine basée sur les faits.
Marc-André Lapalice a apprécié et noté ce livre

Quelque chose se détache du port

Par Alain Farah
(3,0)
1 personne apprécie ce livre
0 commentaire au sujet de ce livre