ÉB
Élaine B.
Intérêts littéraires : Biographies, Littérature, Voyages, Psychologie

Activités de Élaine B.

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Dark Secrets T.3: Le tombeau

Par Michael Hjorth, Hans Rosenfeldt et Lucile Clauss
(3,0)
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C'est la troisième enquête de l'équipe menée par Torkel Höglund sur fond de menaces à la sécurité nationale et de contre-espionnage, une tourmente dans laquelle une famille afghane immigrée en Suède sera entraînée bien malgré elle. Un récit efficace pour livrer une intrigue intéressante, du même patron que les autres tomes, ce qui n'est pas forcément un atout : même traduction boiteuse, une prose sans envergure et une fin toujours aussi précipitée. Mais les auteurs nous laissent immanquablement sur une note accrocheuse et c'est le cas ici aussi. Mon mari s'en est vite lassé même s'il est allé jusqu'au bout. J'avais l'intention après cette lecture d'en rester là, mais, une fois de plus, ma curiosité a été piquée et je crois bien récidiver avec le quatrième volet. Voilà! Ça se lit rapidement, c'est facile d'approche et ça fait du bien de temps en temps!
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En camping-car

Par Ivan Jablonka
(4,0)
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On se prend à envier cet Européen pour qui les plus grandes oeuvres d'art de l'Antiquité et leur charge culturelle sont à un jet de pierre de sa résidence à Paris. Ivan Jablonka, historien, ne nous sert pas un ouvrage banal sur des périples touristiques de masse mais une analyse sociologique et familiale de ses vacances estivales avec sa famille, sur les routes des plus beaux endroits du continent européen, à une époque, hélas révolue, où le camping sauvage était permis et toléré. Parsemé de références historiques et d'anecdotes personnelles reliées au voyage, ce récit n'exsude pas de nostalgie mais plutôt la pleine conscience d'un homme qui ignorait être heureux et libre lorsque, enfant, il se promenait en sécurité dans le camping-car familial. J'ai bien aimé!
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Un jardin de sable

Par Earl Thompson et Donald Ray Pollock
(4,0)
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« - Des fois, j'ai l'impression que moi, j'suis plus vieux, et toi, t'es une petite fille. » Elle le prit dans ses bras. « On se serre les coudes, tous les deux. Pour le meilleur et le pire. - Maintenant que j'ai vu le pire, répondit-il, citant une des répliques préférées de son grand-père, quand est-ce qu'on voit le meilleur? » Ils éclatèrent de rire. Du rire, mais beaucoup de larmes et trop de violence. C'est la vie de Jacky et de sa mère immature durant les années sombres de la Grande Dépression. Jacky, élevé par ses grands-parents à Wichita, Kansas, retourne auprès de sa mère Wilma, acoquinée avec Bill, un alcoolo notoire et escroc de bas étage. Tapinages, menus larcins, mendicités, c'est le quotidien du couple maudit, contraint continuellement de déménager à la cloche de bois, avec ce garçonnet souvent perçu comme un poids. Un jardin de sable et non de roses : Earl Thompson décrit crûment le côté sordide d'existences humaines à la dérive, à travers les yeux de Jack qui, à treize ans à la fin du roman, a déjà presque tout vu et vécu, grandi trop vite et mal, par négligence parentale. L'auteur nous laisse imaginer la suite pour ce personnage qui porte le récit à lui seul et à qui on souhaite un salut providentiel. Après une telle lecture, j'ai grand besoin d'air pur, j'irai donc en camping-car avec Ivan Jablonka!
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Karoo

Par Steve TESICH
(4,66)
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Dans le résumé de la quatrième de couverture, on dit que ce roman relève de ceux de Roth, Easton Ellis, de Richard Russo et de Saul Bellow; j'ajouterais aussi de Michel Houellebecq. Saul Karoo, cinquantenaire, divorcé, retouche des scénarios de film écrits par d'autres, sous la gouverne d'un producteur hollywoodien sans scrupules. Désabusé, vaguement alcoolo, il traîne son cynisme partout où il va, et prend un malin plaisir à tout analyser et disséquer chaque événement de son existence. Et, par déformation professionnelle ou pour se dédouaner de son ineptie parentale et maritale, il entreprend même de réécrire sa propre histoire familiale, non sans pleurs et grincements de dents... J'ai franchement apprécié la première moitié du roman, particulièrement son début fulgurant amenant des situations du plus haut comique. Des dialogues cinglants, un peu à côté de la plaque, m'ont fait éclater de rire plusieurs fois. Cette verve s'est peu à peu tarie dans la deuxième moitié, mais, heureusement, la fin est rachetée par l'apparition d'Ulysse, le héros homérique, qui conclut une intrigue pour le moins embarrassante. Si vous aimez les auteurs précédemment mentionnés, c'est une lecture que je vous recommande vivement.
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La Grande Arche

Par Laurence Cossé
(4,0)
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J'avais pris ce titre en note ne sachant rien du sujet et n'ayant encore moins lu le résumé en quatrième de couverture. Mais sur l'excellente impression que m'avait laissé Au bon roman de Laurence Cossé, je n'ai pas hésité à emprunter La Grande Arche à la bibliothèque municipale. Dès les premières pages, j'ai pensé que je m'ennuierais copieusement. Les bâtiments utilitaires (tours à bureaux, immeubles publics et autres centres commerciaux) ne m'ont jamais émue, contrairement aux maisons habitées par des familles. Et bien, Laurence Cossé m'a captivée avec la genèse de la construction de cette Arche, imaginée et créée par Johan Spreckelsen, un architecte danois inconnu jusqu'alors du milieu international. Du concours amorcé en 1983 jusqu'à son inauguration en 1989, la Grande Arche s'est érigée sous l'impulsion de François Mitterrand et de Paul Andreu, architecte français, entourés d'une équipe entièrement dédiée au projet de Spreckelsen, « les aventuriers de l'arche inattendue », bien nommés par Le Nouvel Observateur en 1988. C'est donc à une véritable épopée que le lecteur est convié, Laurence Cossé insérant habilement au calendrier de construction, un portrait de l'architecte sans expérience, ainsi que les différentes visions du pouvoir décisionnel au Danemark et en France. Une lecture étonnante et qui vient confirmer l'immense talent d'écriture de Laurence Cossé.
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Les enfants du fleuve

Par Lisa WINGATE
(4,25)
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« Quand on grandit sur le fleuve, on sait qu'on doit se méfier des inconnus. Parfois le fleuve, c'est là où vont des hommes qui fuient le mal qu'ils ont fait ailleurs. » Riss Foss, une des narratrices du roman, le dit et elle sait de quoi elle parle. À douze ans, elle est l'aînée d'une fratrie de cinq enfants : Camellia, Lark, Fern et Gabbion et sa famille vit sur un bateau amarré sur un îlot du fleuve Mississippi, au Tennessee. C'est la Grande Dépression : chômage, pauvreté, misère sont le lot de ceux qui ne possèdent déjà pas grand chose. Une société d'adoption d'état, chapeautée par une femme à l'appétit aiguisé, veille sur les enfants abandonnés, orphelins ou soi-disant mal traités par leurs parents en cette période économique troublée. Mais l'abus de pouvoir et d'argent flirte souvent avec les bonnes intentions. Liza Wingate relate dans Les enfants du fleuve des événements réels qui se sont déroulés aux États-Unis sur plus d'une décennie, vouant à l'adoption des enfants, certains kidnappés à l'insu de leurs parents, à des familles aisées, moyennant de généreuses contributions. Un récit porté par deux voix, à deux époques différentes, dont j'ai apprécié la retenue dans le propos et qui, à défaut d'une grande prose, émeut et questionne.
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En tête à tête avec Victor Hugo

Par Gonzague Saint Bris et Philippe Lorin
(4,0)
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Victor Hugo me fascine : l'homme et son oeuvre littéraire. Je ne me lasse pas des ouvrages écrits à son propos et celui de Gonzague Saint-Bris m'a évidemment attirée. Je n'avais aucun doute que l'écriture de Saint-Bris rendrait le personnage de belle manière. Réservé à la bibliothèque municipale, j'ai alors constaté que l'ouvrage était illustré par les magnifiques dessins de l'aquarelliste Philippe Lorin. J'ai donc dégusté ce beau livre cet après-midi, au soleil de juin, sous le parfum envoûtant des lilas en fleurs et ce fut un réel plaisir de lecture. Depuis le début du confinement, j'ai pris conscience de la place immense que prennent les livres dans ma vie et de l'utilité de garnir soi-même sa propre bibliothèque. En tête à tête avec Victor Hugo est un de ceux que j'aurais aimé posséder. Je vais donc m'appliquer dans les prochains mois à regarnir mes étagères afin d'éviter la dépendance des bibliothèques municipales et des librairies.
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L'exposition coloniale

Par Erik Orsenna
(4,0)
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J'aime beaucoup les romans qui abordent l'Histoire avec panache et entraînent le lecteur dans le sillage de leurs personnages créés dans ce but noble d'appréhender différemment les événements historiques. Érik Orsenna, avec L'exposition coloniale, y réussit magnifiquement. Début du XXe siècle : Gabriel Orsenna, pneumatologue (ne pas confondre avec pneumologue) se spécialise dans l'étude du caoutchouc, ce qui l'amène à voyager vers les plantations d'hévéa du Brésil, au grand dam de son père, Louis, inquiet des ravages des maladies tropicales. À travers eux, Orsenna raconte les débuts de l'industrie automobile, les deux conflits mondiaux du siècle, les colonies françaises, le tout enrobé d'amours contrariées, de filiation et de ce qui constitue finalement l'existence humaine, peu importe les latitudes et les époques. Érudit, fantasque, pétillant, le récit, je pense, est à l'image de son auteur, vu et entendu à de nombreuses reprises à La Grande Librairie. Un prix Goncourt bien mérité et une lecture incontournable pour qui veut s'imprégner de l'histoire de la première moitié du XXe siècle.
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Amour aux temps du choléra (L')

Par Gabriel Garcia Marquez
(4,8)
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« J'ai mal non de mourir mais de ne pas mourir d'amour. » C'est ce que déclame Florentino Ariza lorsqu'il rencontre la jeune Fermina Daza, débarquée du bateau avec son père Lorenzo, dans une un port de la Colombie situé sur la côte de la mer des Caraïbes au milieu du XIXe siècle. Son amour pour elle, d'abord encouragé par une correspondance enflammée, se voit éconduit du jour au lendemain et dès lors, Florentino n'aura de cesse de le reconquérir. Un demi-siècle d'attente, d'espoir déçu et de renaissance au moindre regard de sa bien-aimée, conduit ainsi doucement Florentino Ariza à l'ultime vieillesse du corps mais non à celle de l'esprit, encore allumé par l'amour qu'il porte à Fermina, devenue veuve entre-temps et usée par une vie conjugale tourmentée. Un très beau roman d'amour que j'ai relu avec gourmandise autant pour pour son côté historique que pour sa prose magnifique.
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Principe (Le)

Par Jérôme Ferrari
(4,0)
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Cet ouvrage m'a été remis dans le cadre d'un concours initié par un club de livres et comme j'aime beaucoup la prose de Jérôme Ferrari, je me le réservais pour une lecture ultérieure. Werner Heisenberg, physicien allemand né en 1901, a côtoyé les plus grands scientifiques de son temps et a été l'un des fondateurs de la physique quantique. Il a établi le principe d'incertitude dans l'évaluation de la trajectoire et de la vitesse des électrons, allant ainsi à l'encontre des opinions en cours sur le sujet. Jérôme Ferrari s'adresse à Heisenberg à travers les années, en le vouvoyant, se posant lui-même en néophyte, afin de comprendre le cheminement et les motivations de ce scientifique qui s'est constamment attaché à « voir au-delà des évidences ». « (...) ce qui vous motivait avant tout était la conviction qu'il fallait renoncer pour toujours aux représentations intuitives des phénomènes atomiques (...) » Il n'y a pas de propos rébarbatifs ou barbants dans ce récit, malgré le thème plutôt pointu; Ferrari remet en perspective le contexte social et politique dans lequel Heisenberg et ses collègues ont évolué durant la montée du nazisme en Allemagne et comment l'issue de la Seconde guerre mondiale les a amenés à se remettre en question. L'explosion de la bombe atomique sur Hiroshima est venue ultimement sceller leur mal-être face à la fission nucléaire. Mon mari n'a pas apprécié comme moi la perspective empruntée par l'auteur pour parler de cet épisode sombre de la physique. Je persiste dans mon appréciation et lui accorde quatre étoiles.
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Tueur et son Ombre (Le)

Par Herbert H. Lieberman
(3,0)
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Un tueur en série sévit dans les quartiers de New York City depuis plusieurs mois et son schéma meurtrier se reproduit périodiquement à quelques variantes près. Et la possibilité d'un imitateur taraude l'inspecteur Frank Mooney. « Qui est l'ombre et qui est le danseur ? » Herbert Lieberman, auteur prolifique de polars et de thrillers, a imaginé une intrigue intéressante et forte dans le tueur et son ombre. Ses personnages sont crédibles, surtout dans une mégalopole telle que New York, et le comportement des figures policières est plausible et concret. Malheureusement, la version que j'ai lue souffre d'une traduction maladroite et un peu trop franchouillarde, ce qui a plombé ma lecture. Et la devise du New Jersey est Liberty and Prosperity et non Live free or die, qui est plutôt celle du New Hampshire (p. 294.)
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Salut Galarneau!

Par Jacques Godbout
(4,0)
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Ô bienfaits de la relecture : Salut Galarneau! méritait bien que je m'en repaisse de nouveau, d'autant plus qu'à presque soixante berges, je pouvais mieux en apprécier le propos. Fin des années 1960, sur l'île Perrot près de Montréal, François Galarneau, le narrateur, tient un stand de patates frites dans un autobus qui ne roule plus depuis longtemps. À vingt-cinq ans, sans diplôme, François tente de prendre le contrôle de sa vie : « J'aime mieux mon château : Au roi du hot-dog, c'est moi le prince et le ministre, et si je ne veux pas travailler, je n'ai qu'à fermer les volets. » Et, poussé par sa blonde Marise et par son frère Jacques, il se met à noircir des carnets de ses réflexions et de ses envies. À sa sortie en 1967, Salut Galarneau! a dû provoquer quelques remous dans la société québécoise, Jacques Godbout n'y ménageant aucune autorité, qu'elle soit religieuse ou politique. Et sa prose vivante, truffée d'anglicismes, de sacres et de québécismes, contribue à un plaisir extrême de lecture. Une redécouverte, un petit trésor qui était trop bien caché dans ma bibliothèque.
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Faucon de Malte

Par Dashiell Hammett
(3,0)
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« Mon système de renseignements consiste à lancer une clé anglaise dans les rouages de la machine en marche. » C'est la méthode Sam Spade, détective privé oeuvrant à San Francisco à la fin des années 1930 et personnage principal du roman policier Le Faucon de Malte. Ce faucon, une statuette en or massif incrusté de pierres précieuses et recouverte d'émail noir, se retrouve au coeur de l'intrigue, convoité par un riche collectionneur et des malfrats à sa solde, ainsi que par une mystérieuse femme se jouant des hommes qu'elle approche. J'ai lu auparavant bon nombre de polars et celui-ci, à mon avis, ne ressort pas du lot. L'écriture est efficace, les dialogues sont « punchés », mais le récit n'offre aucune profondeur ni dans les caractères des protagonistes ni dans le déroulement des événements. Considéré comme un chef-d'oeuvre du roman noir, Le Faucon de Malte s'est avérée somme une lecture sans grande consistance.
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L'écho des coeurs lointains T.2 : Les fils de la liberté

Par Diana Gabaldon
(4,5)
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Les Fils de la liberté vient clore le septième tome L'écho des coeurs lointains. 1777 : la guerre d'indépendance américaine fait rage autour des villes d'Albany et de Philadelphie; Claire, Jamie et Ian sont pris dans cette tourmente et leur projet de retourner en Écosse en est compromis. Parallèlement, ou dans un autre espace-temps, en 1980, Roger et Brianna relisent les lettres de Claire et Jamie écrites il y a deux cents ans, en souvenir du passé mais surtout dans le but d'en apprendre un peu plus sur le continuum de leur vie. La magie de Diana Gabaldon fait toujours effet et elle abandonne évidemment son lecteur sur plusieurs questionnements à la toute fin. Il faudra lire les tomes suivants, Écrit avec le sang de mon coeur, ce que je m'empresserai de faire dès que les bibliothèques rouvriront leurs portes.
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Écho des coeurs lointains (L') Partie 1-Le prix de l'indépendance

Par Diana Gabaldon
(4,5)
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Les deux volumes du tome 7 L'écho des coeurs lointains attendaient dans ma bibliothèque depuis leur achat; je crois bien avoir lu le premier, Le prix de l'indépendance, lors de son acquisition, mais depuis lors, silence radio sur cette magnifique saga Le chardon et le tartan, débutée au début des années 2000 et poursuivie assidûment jusqu'à cette panne momentanée. Quoi qu'il en soit de ce laps de temps, j'en ai recommencé la lecture, pour mon plus grand plaisir. Diana Gabaldon a créé des personnages grandeur nature et j'ai été très heureuse de les retrouver tous, intacts (miracle de la littérature), n'attendant que mes yeux pour reprendre vie. Cette énième aventure de Claire et Jamie se hisse à la hauteur de tout le reste de l'oeuvre : écriture vivante et évocatrice, données historiques mises au profit du récit de façon judicieuse et toujours, cet hommage à la langue gaélique, si belle et envoûtante, qu'il me faut à chaque fois aller sur le Net en écouter les sonorités. Je continue avec Les fils de la liberté, assurée de passer un bon moment dans l'espace/temps brillamment imaginé par l'auteure.