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Guillaume Houle
Intérêts littéraires : Littérature

Activités de Guillaume Houle

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Amours croisées

Par Laura Nsafou et Camélia Blandeau
(5,0)
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Un roman graphique que je voudrais prêter au plus de monde possible! Différents points de vue sont exprimés sur les relations Poly vs Mono. Les personnages sont très attachants. La fin est nuancée, comme la vraie vie! À lire!!!
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Hivernages

Par Maude Deschênes-Pradet
(2,5)
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Avis aux lectrices et aux lecteurs : ce roman commence à peu près comme il a fini, c'est-à-dire que les événements mis en place trouvent un très faible niveau de résolution. Le roman s'inscrit dans la lignée de ces virées littéraires contemplatives, presque ethnographiques, où l'autrice met en place un univers qu'elle explore tranquillement, avec quelques rencontres sans grands rebondissements. C'est doux sans être divertissant, une sorte de post-apocalyptique où les gens ne s'en font pas trop avec la suite du monde. Ça peut être un roman intéressant à lire quand on est prisonnier chez soi, à attendre qu'un virus ou un autre passe afin de redevenir une personne socialement acceptable. J'ai beaucoup aimé ce passage : « Elle a cru pendant des années que l'amour devait être une violence. Que l'amour était une blessure ouverte, qu'on s'y perdait nécessairement, qu'on s'y oubliait. Avec Sam, c'est plutôt une chose tranquille, où on ne devient pas l'autre, où on continue de s'appartenir. Sam aime avec un calme déconcertant, et Alyse se sent légère. Libre. »
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Les Désordres amoureux

Par Marie Demers
(4,0)
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L'autrice a un style qui lui est propre, ce qui ajoute une saveur au récit. Malgré tout, j'ai eu de la difficulté à avancer dans le livre : suivre une protagoniste qui, chaque fois que confrontée à des choix sains, moyennement sains ou purement malsains, choisit presque systématiquement le choix le plus malsain, fût difficile à apprécier pour moi.
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Glauque : Là où la terre se termine

Par Joyce Baker
(2,66)
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Noir métal

Par Sebastien Chabot
(2,75)
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De synthèse

Par Karoline Georges
(3,76)
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On couche ensemble

Par Francis Juteau et Alice Lacroix
(3,0)
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Un récit bien écrit et sympathique... et c'est à peu près tout. Je n'ai pas trouvé que leur histoire sortait de l'ordinaire. Une femme et un homme racontent leurs ébats avant de vivre ensemble. Ils vivent ce que beaucoup de couples vivent durant cette période : la passion. Le récit se termine lorsqu'ils emménagent ensemble... et c'est pourtant le bout le plus intriguant! Et après, qu'est-ce qui se passe? À titre personnel, j'aurais aimé lire ce qui se passe ensuite, par exemple trois ans après que le couple eut emménagé ensemble. La mise en marché est excellente par contre, on en dit juste assez pour accrocher le poisson. Dommage que celui-ci n'ait pas été aussi gros que je l'aurais pensé.
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Tinder Fucker

Par Marie Demers
(3,8)
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Un nouvelle de « vengeance » du féminin sur le masculin qui mise sur la déception. Je suis effectivement déçu. Je m'attendais à mieux qu'une fable contemporaine sur la Guerre des sexes. Je suis d'avis qu'il y a mieux à faire que de se décevoir, au XXIe siècle. Pourquoi ne pas essayer de communiquer et d'aller de l'avant? Il y a sûrement des couples qui réussissent à s'entendre, malgré les histoires que les médias mettent de l'avant sous le feu des lampes grossissantes...
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Future Sex

Par Emily Witt
(3,0)
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Une lecture fascinante sur plusieurs sujets d'actualité, même si elle reste plutôt en surface. L'autrice elle-même semble préférer le flou artistique, l'exploration éphémère, papillonner d'un sujet à l'autre sans trop les approfondir. C'est aussi une des raisons pour lesquelles cette lecture a un goût de sucré, comme si chaque chapitre révélait un nouveau dessert.
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Histoire populaire de l'amour au Québec T.1 : Avant 1760, de...

Par Jean-Sébastien Marsan
(4,5)
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Mon appréciation de la réalité, bien que j’ai conscience qu’elle soit subjective, me donne parfois l’impression de vivre à une époque où les configurations relationnelles possibles explosent pour la première fois en une myriade de possibilités. D’un autre côté, mon intellect me rappelle que l’Histoire comporte nombre d’exemples de peuples et d’individus qui ont vécu leur vie en dehors du cadre rigide et forcé des grandes religions monothéistes. C’est en dansant au rythme de cette dualité, de cette ambiguïté que le tome 1 de l’essai historique Histoire populaire de l’amour au Québec de Jean-Sébastien Marsan tente de nous dépeindre le fonctionnement et les moeurs de la société coloniale de la Nouvelle-France. L’équipe responsable de la mise en marché du livre a bien fait son travail : ce sont les éléments les plus croustillants de notre histoire qui se retrouvent sur la quatrième de couverture. En la lisant, j’ai eu tout de suite envie de découvrir ces irrégularités relationnelles de l’histoire du Québec. En effet, nombre de ces histoires, tout en étant grivoises, trouvent une résonance dans la façon dont des femmes et des hommes vivent leur vie au XXIe siècle. Bref, il y a dans ce livre de quoi affirmer que nous n’avons rien inventé. Or, si cette essai repose sur de nombreuses sources et ouvrages de références, il n’en demeure pas moins que les bases sur lesquelles il s’appuie – comme bien des livres d’histoire – demeurent sujettes à précaution. Contrats de mariage, documentation de procès en justice, journaux des responsables de la colonisation… tout cela pourrait n’être que la pointe du glacier. Tout en étant passionnant, cet ouvrage se révèle donc aussi frustrant : on y brosse d’un côté une société catholique et monogame bien rangée, bien ordonnée avec ses traditions et ses rites, et de l’autre les exceptions à cette règle, dont certaines auraient engendré la colère de zélotes catholiques, un peu comme ce que l’on voit sur les réseaux sociaux lorsque le « scandale-de-la-semaine » sort dans les médias… mais qu’en est-il vraiment? Comment pouvons-nous savoir comment les colons, illettrés pour la plupart, organisaient vraiment leur vie amoureuse et familiale? Que cachaient-ils aux autorités religieuses? L’auteur le mentionne d’ailleurs lui-même : le manque de curés pour surveiller les ouailles dans les villages éloignés a possiblement laissé cours à des pratiques jugées hors normes par le clergé. Bref, si l’auteur se plaît à raconter nombre de cas hors normes, le portrait qu’il brosse de la société en général demeure quand même celle de bons catholiques, monogames et bien rangés… faute de preuves du contraire. Je suis convaincu que cette vision de l’histoire n’est que façade, et que ce qui suit les cérémonies de mariage bien arrosées cache nombre de secrets, de tabous et de pratiques irrégulières, éthiques et non éthiques. C’est comme la distanciation sociale : les autorités gouvernementales (qui ont remplacé le clergé dans les années 1960) nous disent de le faire, mais dans les faits, combien d’entre nous oublient de rester à deux mètres des autres en tout temps – un sondage récent révèle d’ailleurs qu’environ 35 % des répondants ne respectent pas cette pratique ( Source : https://lactualite.com/actualites/sondage-covid-19-les-canadiens-majoritaires-a-approuver-le-deconfinement/ )? Au final, je recommande ce livre à toutes les curieuses et tous les curieux de notre passé : les informations qu’il contient sont pertinentes, éclairantes, amusantes. La section sur les moeurs sexuelles des amérindiennes et amérindiens est inspirante, même si elle repose sur une documentation parcellaire. Il y a dans cette section des éléments que l’on retrouve dans certaines de nos pratiques contemporaines, par exemple le fait d’être libre de changer de partenaire lorsqu’une relation est terminée, ou encore la possibilité d’entretenir des relations éthiques avec une tierce personne (concubin, concubine). D’autres exemples pourraient être inspirants dans le renouvellement de notre civilisation nord-occidentale, dont le rituel d’expérimentation ( « Courir l’allumette ») de la sexualité chez les jeunes, ou encore la possibilité de bâtir des familles où le rôle de mère et de père est partagé par plusieurs adultes – chez une des nations amérindiennes, c’était aussi de la responsabilité des tantes et des oncles, où les hommes étaient tous pères des enfants de leur frère, où les femmes étaient toutes mères des enfants de leur soeur. Pour ma part, je souhaite que la distanciation sociale ne soit qu’un mal nécessaire de courte durée, et que nous inversions la tendance à l’atomisation des familles en unités monoparentales. Je suis de ceux qui croient que ça prend un village pour élever un enfant, et je doute que la société puisse survivre, à long terme, un monde où un parent s’occupe seul plusieurs enfants, même si c’est une semaine sur deux… Je lève mon chapeau bien haut à celles et à ceux qui y parviennent!
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Histoire populaire de l'amour au Québec T.2 : 1760-1860

Par Jean-Sébastien Marsan
(2,0)
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Moi qui pensant que le « tome 2 comme passerelle de remplissage entre le premier et le dernier dans une trilogie », ça n'existait qu'en fiction... j'ai été servi! Le premier tome m'avait littéralement jeté sur le cul. J'ai été séduit par le précédent, j'ai appris moult détails fascinants sur l'amour et la sexualité en Nouvelle-France, au point d'en inspirer ma vision du monde et de relations. Dans celui-ci, j'ai très peu appris. L'époque couverte - 1760 à 1860 - a été plusieurs fois remâchée par de nombreuses historiennes et histoires. L'éditeur "Clio" de mémoire a d'ailleurs publié dans les années 1980 un ouvrage fascinant au sujet des femmes au Québec. Vu mes lectures précédentes, j'ai lu ce tome 2 avec peu d'intérêt. Même les histoires « croustillantes » m'ont laissé sur ma faim. Je suis ressorti de cette lecture avec un sentiment d'antipathie accru pour la religion, qu'elle soit catholique ou autre. Je comprends que la période ultramontaine du Québec, où le clergé catholique a eu la mainmise sur le Québec après le départ de la France vu la conquête britannique, a été salutaire pour la démographie et pour la structuration de la société québécoise. Néanmoins mon sentiment de dégoût envers les institutions religieuses - qui a contrôlé d'une façon honteuse les relations conjugales - n'a été qu'amplifié par la lecture de ce livre. L'apologie que l'auteur présente à ce sujet dans les dernières pages peut sembler cohérent du point de vue d'un historien. Je ne ressens pourtant qu'une grand déception à la lecture de celui-ci. Peu importe où le Québec va à partir de 1960, je souhaite ardemment que personne ne pourra nous dicter comment gérer notre vie intime.
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Pièces T.1: Faire l'amour

Par Anne-Marie Olivier
(3,6)
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Je n'ai pas eu l'occasion de voir la pièce, j'étais quand même curieux de la lire. Au final, je n'ai pas eu tant l'impression que la pièce parle de « Faire l'amour », mais plutôt de gens qui - en majorité - été déçus par la façon dont elles ou ils ont vécu l'amour. Une poignée des extraits étaient magiques. La plupart du temps, par contre, j'ai senti le fond judéo-chrétien qui empêchait les amantes et les amants de réellement s'aimer. Par moment, j'ai eu l'impression de revivre la prison du mariage du XIXe siècle ultramontain au Québec, dans laquelle un homme et une femme s'enfermaient et vivaient essentiellement de la déception. La pièce est plus que ça, bien sûr. En soi, elle est très bien. J'ai toutefois acquis ce livre en pensant qu'il serait plus homogène, dans le sens où les personnages « feraient l'amour », qu'ils en auraient le goût, l'envie, qu'ils en ressentirait l'extase, comme dans « Kink » par exemple - même si celui-ci n'est pas exempt de violence non consentie. Les histoire de partenaires violents, contrôlants, qui prennent leur compagne pour une ménagère, qui détruisent leur jardin, qui vivent de l'amitié pendant 50 ans avant le départ de l'autre... j'aurais préféré les lire dans une autre pièce, du genre « Avoir été en amour ». Je comprends bien sûr la parcours des autrices : elles voulaient des histoires de baise et elles ont plutôt reçu des histoires sur des relations conjugales positives ou négatives.
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Décroissance sexuelle

Par Julie Delporte
(1,0)
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La douleur vécue par l'autrice et par les femmes dont elle a recueilli le témoignage est d'une tristesse sans nom. Ce livre a soulevé chez moi plusieurs questions. J'ai eu l'impression - à tort ou à raison - que des femmes victimes de violence se sont réfugié dans l'amour des femmes pour fuir tous les hommes après avoir été victimes d'un ou de quelques-uns d'entre eux. Ça m'a rappelé ces femmes qui s'enrôlaient dans les congrégations religieuses par le passé afin d'échapper à la dictature du mariage catholique. Ceci dit, avec les outils disponibles, l'éclatement des modèles et les nombreuses possibilités qui s'offrent à nous de nos jours, est-ce une décision réfléchie, mesurée? De mon point de vue - qui est très loin de celui des victimes mises en scène dans cette ouvrage, j'en conviens - j'ai eu l'impression que la protagoniste - et toutes les femmes reflétées en elle - cherchaient un refuge contre la tempête. Quelle que soit leur véritable orientation sexuelle - et tant mieux pour celles qui sont réellement orientées sur la gent féminine -, je leur souhaite de panser leurs blessures et de se rouvrir aux mondes, à ses richesses et à la multitude des occasions qu'il recèle,
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Mon (jeune) amant français

Par Josée Blanchette
(3,0)
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Ce qui cache sous le déguisement d'un roman, c'est plutôt un essai, un résumé des tendances socioculturelles québécoises de la fin de la 2e décennie du XXIe siècle. L'autrice, une journaliste amoureuse de culture, étale celle-ci à tout propos dans chacun des nombreux (courts) chapitres de ce livre. L'intertextualité en dégouline, à un point tel où j'ai trouvé ça étourdissant. J'ai trouvé l'intrigue est mince et les personnages peu attachants. Si je comprends le parcours de la narratrice, j'ai trouvé difficile de l'accompagner dans son cheminement. J'arrive encore mal à comprendre la dichotomie entre la détestation des hommes et le fait de ne pas pouvoir s'en passer. Ce roman ne m'a certes pas aidé à mieux comprendre. Plutôt que de creuser des tranchées entre les sexes - avec des escarmouches-éclair comme point de rencontre - comme l'autrice le fait, je suis d'avis qu'il serait préférable de s'interroger sur notre modèle social et familial en premier lieu. Bref, ce ne sont ni les hommes, ni les femmes qui sont responsables du malheur de l'autre sexe, mais plutôt la façon dont nous concevons les relations sociales et l'espace familial. Au point de vue de la forme, ce récit est bien écrit. Étant donné la surenchère de références socioculturelles, la brièveté des chapitres permet de conserver un rythme de lecture soutenu.
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Tous mes univers

Par Joël Champetier et Tomislav Tikulin
(4,0)
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J'ai lu tous les romans de Joël Champetier. Ce fût donc avec plaisir que j'ai eu l'occasion de plonger dans ses nouvelles, que je n'avais pas eu l'occasion de lire pour la plupart. Les rassembler en un seul volume a été une idée brillante, merci à Alire et à Jean Pettigrew! Comme toujours, l'oeuvre de Joël est teinté d'aigre-doux : rien n'est parfaitement joyeux, rien n'est parfaitement triste, tout y est imparfait. En équilibre sans être centriste, cet auteur sait jongler avec des enjeux ou des polémiques de chacune des époques (un peu avant 1980 jusqu'à peu après 2010) de son écriture. Si les nouvelles apportent un degré de plaisir variable, celles de la section « Au coeur de l'oeuvre » sont les plus denses... même si c'est la courte « Pispodr » qui est la plus marquante! :-D Joël Champetier est l'auteur de SFFQ à lire en priorité et en intégralité, en terminant ou en commençant par ce recueil.