Activités de STÉPHANE LAROSE

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Saison de l'ombre (La)

Par Leonora Miano
(5,0)
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Saison de l'ombre (La)

Par Leonora Miano
(4,66)
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Les inéquitables

Par Philippe Djian
(1,0)
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Les inéquitables

Par Philippe Djian
(1,0)
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Le mythe de la virilité : un piège pour les deux sexes

Par Olivia GAZALÉ
(5,0)
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Qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme ? Au-delà des différences biologiques évidentes (mais pas si évidentes que ça dans certains cas), y-a-t-il des qualités masculines et féminines ? Comment un homme doit-il agir pour recevoir l'approbation des autres hommes ? Comment une femme doit-elle se comporter pour être bien vue de la société ? Et la virilité, c'est quoi exactement ? Comment ce concept a-t-il évolué avec le temps ? Si vous voulez tout savoir, mais vraiment tout savoir sur le sujet et surtout comprendre pourquoi on discute autant aujourd'hui d'identité de genre, de féminisme intersectionnel, des transgenres et de crise de la masculinité, alors il faut lire ce livre. Que vous soyez homme ou femme ou queer, hétérosexuel ou homosexuel, il faut lire ce livre. Car Olivia Gazalé, qui semble vraiment avoir tout lu sur le sujet, nous montre à quel point ces notions ont pu varier dans le temps, selon le type de société ainsi que la religion prédominante de l'État. Non seulement couvre-t-elle tout son sujet en s'appuyant sur d'innombrables sources, elle le présente en plus en chapitres ni trop longs ni trop courts, où chacune des parties complète logiquement la précédente et annonce la suivante. C'est un peu long à lire mais c'est très bon et très enrichissant comme lecture.
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Le mythe de la virilité : un piège pour les deux sexes

Par Olivia GAZALÉ
(5,0)
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Qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme ? Au-delà des différences biologiques évidentes (mais pas si évidentes que ça dans certains cas), y-a-t-il des qualités masculines et féminines ? Comment un homme doit-il agir pour recevoir l'approbation des autres hommes ? Comment une femme doit-elle se comporter pour être bien vue de la société ? Et la virilité, c'est quoi exactement ? Comment ce concept a-t-il évolué avec le temps ? Si vous voulez tout savoir, mais vraiment tout savoir sur le sujet et surtout comprendre pourquoi on discute autant aujourd'hui d'identité de genre, de féminisme intersectionnel, des transgenres et de crise de la masculinité, alors il faut lire ce livre. Que vous soyez homme ou femme ou queer, hétérosexuel ou homosexuel, il faut lire ce livre. Car Olivia Gazalé, qui semble vraiment avoir tout lu sur le sujet, nous montre à quel point ces notions ont pu varier dans le temps, selon le type de société ainsi que la religion prédominante de l'État. Non seulement couvre-t-elle tout son sujet en s'appuyant sur d'innombrables sources, elle le présente en plus en chapitres ni trop longs ni trop courts, où chacune des parties complète logiquement la précédente et annonce la suivante. C'est un peu long à lire mais c'est très bon et très enrichissant comme lecture.
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FLQ, histoire d'un engagement

Par Marcel Faulkner
(2,0)
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Marcel Faulkner fut membre d'une cellule du FLQ, quelques années avant les enlèvements de Pierre Laporte et de Richard Cross. Cette cellule, appelée Vallières-Gagnon, a tout de même causé la mort d'une employée d'une usine à chaussures et d'un jeune militant du FLQ, tout en commettant également quelques vols à main armée pour financer ses activités. Faulkner raconte ici comment et pourquoi il a joint le FLQ puis quel était le contexte de l'époque au Québec et particulièrement à Montréal-Est où il vivait avec sa famille dans les années soixante. Il insiste beaucoup sur l'amateurisme du FLQ (du moins celui qu'il a connu) et de l'aveuglement de ses membres qui croyaient, par leurs actions d'éclat entre autres, attirer la sympathie des Québécois et augmenter rapidement le nombre de ses militants. Il raconte aussi sa vie en prison, ses premières années hors de celle-ci et finalement, il compare le militantisme d'alors avec celui d'aujourd'hui. Faulkner, en écrivant ce mélange de récit et de réflexions, s'est malheureusement engagé dans une tâche impossible. Il insiste pour dire qu'il raconte non pas l'histoire du FLQ mais plutôt comment lui a vécu cela et ce qu'il en pensait ou en pense aujourd'hui, tout en désirant conserver farouchement ses émotions pour lui et demeurer complètement neutre dans son récit. Cela donne à la lecture quelque chose de tout à fait froid et sans chair autour de l'os. De plus, Faulkner passe son temps à annoncer les parties de son livre et à expliquer sa démarche plutôt que de simplement raconter son histoire ou développer sa réflexion. Ça s'avère au final long, lourd, répétitif et pratiquement sans aucun intérêt.
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Après

Par Jean-Pierre Charland
(2,5)
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Bien que Jean-Pierre Charland soit presqu'uniquement connu comme auteur de romans historiques populaires (j'avais d'ailleurs bien apprécié La Rose et l’Irlande du même auteur), avec "Après" il renoue avec le thriller et la science-fiction de ses premières œuvres. L'action du roman se situe aux États-Unis, après qu'une pandémie foudroyante ait ravagé l'humanité tout entière ou presque, laissant tout de même (possiblement) un pour cent de survivants. Ceux-ci devront traverser toutes sortes d'épreuves pour assurer leur survie. La première partie du roman, consacrée aux personnages principaux que sont le bibliothécaire Elliot Lewis, son chien Eugène et Kate, s'avère la plus intéressante. Lorsque l'auteur met l'emphase ensuite sur les groupes de bandits, de pilleurs et d'assassins, on commence à avoir hâte que ça finisse. À noter que le roman se termine fort abruptement et sans réel dénouement, ce qui laisse présager une suite. En passant, j'ai trouvé assez étrange que des personnages américains anglophones puissent soudainement se demander s'ils peuvent se tutoyer (ha ! ha ! ha !) et aussi faire référence à un moment donné au 6/49, une loterie qui n'existe pas aux États-Unis !!!
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Impardonnables

Par Philippe Djian
(2,0)
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On crée quelquefois son propre malheur. Ou alors le hasard s'en charge. Dans le cas de plusieurs des personnages d'Impardonnables, le hasard est malheureux et le malheur est entretenu, faute de pouvoir pardonner à l'autre et encore moins à soi-même. Malheureusement, il serait impardonnable pour moi de vous conseiller la lecture de ce roman. D'abord parce qu'on comprend difficilement l'histoire, vu que le narrateur ne cesse de se promener d'une époque à l'autre de sa vie et que le lecteur doit toujours essayer de rabouter tout ça dans sa tête. Ensuite, le malheur des gens riches et célèbres (dans ce cas-ci un écrivain et sa fille actrice) m'a toujours laissé complètement indifférent dans la vraie vie, alors dans les romans c'est encore bien pire … Finalement le tout ne tient pas debout, manque de réalisme et souffre d'une quasi-absence d'émotion véritable. Oui, le style de Djian est là, il y a des passages qui font sourire et d'autres réfléchir. Mais au final, le tout n'a aucun intérêt.
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Impardonnables

Par Philippe Djian
(2,0)
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On crée quelquefois son propre malheur. Ou alors le hasard s'en charge. Dans le cas de plusieurs des personnages d'Impardonnables, le hasard est malheureux et le malheur est entretenu, faute de pouvoir pardonner à l'autre et encore moins à soi-même. Malheureusement, il serait impardonnable pour moi de vous conseiller la lecture de ce roman. D'abord parce qu'on comprend difficilement l'histoire, vu que le narrateur ne cesse de se promener d'une époque à l'autre de sa vie et que le lecteur doit toujours essayer de rabouter tout ça dans sa tête. Ensuite, le malheur des gens riches et célèbres (dans ce cas-ci un écrivain et sa fille actrice) m'a toujours laissé complètement indifférent dans la vraie vie, alors dans les romans c'est encore bien pire … Finalement le tout ne tient pas debout, manque de réalisme et souffre d'une quasi-absence d'émotion véritable. Oui, le style de Djian est là, il y a des passages qui font sourire et d'autres réfléchir. Mais au final, le tout n'a aucun intérêt.
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Gare (La)

Par Sergio Kokis
(4,0)
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En un pays et à une époque non nommés par l'auteur, un train de voyageurs s'immobilise soudainement devant une petite gare. Parmi les voyageurs se trouvent Adrian Traum, un ingénieur qui revient de vacances avec sa femme et son jeune fils. Adrian semble être le seul à s'inquiéter de cet arrêt imprévu et il décide de sortir du train pour s'informer de ce qui se passe et en même temps s'acheter des cigarettes à la gare. Par un étrange concours de circonstances, le train repart sans qu'Adrian s'en aperçoive. Il découvre que le train avait emprunté une voix d'évitement complètement abandonnée. La petite gare a cependant encore un chef de gare en fonction, mais il est vieux et semble un peu fou. L'homme recommande à Adrian d'aller au village de Vokzal, un village aux habitations délabrées, peuplé d'êtres étranges et qui s'avère être coupé du reste du monde. Que deviendra Adrian ? L'auteur Sergio Kokis marie très bien le mystère et l'absurde, avec des situations et des dialogues qui plairont aux lecteurs de Kafka. Le tout débouche sur une réflexion sur la liberté et les choix individuels qui déterminent ce qu'a été, ce qu'est et ce que sera notre vie. Un court mais excellent roman pour découvrir cet auteur québécois d'adoption.
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Ardoise

Par Philippe Djian
(1,0)
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Heresix

Par Nicolas Feuz
(1,0)
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À l'abri du mal

Par Sylvain Matore
(2,0)
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"À l'abri du mal" est le troisième roman policier et roman noir de l'écrivain Sylvain Matoré. Je n'ai pas lu ses deux romans précédents et je ne compte pas lire ceux qui suivront probablement. L'auteur n'écrit pas mal. Ses descriptions de la région des Pyrénées où se situe l'action sont prenantes, notamment celles concernant les cours d'eaux du coin, dont le tumulte fait écho au tumulte intérieur de ses personnages, puis à leurs dérives. On sent leurs émotions, très fortes, qui les mèneront jusqu'au précipice. Le problème du roman est dans tout le reste. Les policiers (appelés "keufs" dans ce texte pétri d'argot et d'anglicismes détestables) forment un ensemble caricatural, tout comme l'aspect écolo et celui dénonçant le capitalisme pollueur du dirigeant de l'usine de yaourts du coin. On a l'impression de lire un scénario de film américain de série B tellement c'est artificiel et superficiel. L'auteur a-t-il pris la peine de s'informer comment réellement fonctionne une telle usine ? On en doute fortement. Le pire, peut-être, est le fait qu'il y a un premier meurtre très tôt dans le roman, meurtre qui ne sera élucidé qu'à la fin, bien sûr, mais rendu là, on s'en fiche totalement de savoir qui l'a commis, comment et pourquoi. Car cette partie du roman n'est pas la principale. Elle est secondaire et à la limite presqu'inutile. Il faut beaucoup de talent pour écrire un polar à étages ou qui possède plusieurs dimensions formant un tout uni. Ce n'est franchement pas le cas de Sylvain Matoré.
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Les choses humaines

Par Karine Tuil
(4,33)
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"Les choses humaines" est le onzième roman de Karine Tuil, une auteure juive d'origine tunisienne qui vit à Paris. Le roman nous présente d'abord les personnages de Claire et Jean Farel, mariés depuis longtemps, qui officiellement forment encore un couple mais seulement parce que c'est mieux ainsi pour leurs carrières respectives. Jean est un interviewer politique à la télé, Claire est essayiste féministe. On découvre par la suite l'amant de Claire et l'amante de Jean, mais aussi Alexandre, le fils de Claire et Jean. On le sait, les intellectuels français sont les chouchous des médias et constituent une classe sociale s'apparentant un peu à la noblesse, qu'on adore et déteste à la fois. Tuil nous livre un portrait humoristique décapant de cette classe sociale, où tout ce qui importe est l'image que les autres ont de nous ou l'impression que l'on donne de nous. Les réseaux sociaux ont bien sûr contribué à amplifier le phénomène qui désormais fait partie de la vie d'à peu près tout le monde, d'où l'utilisation du qualificatif "humaines" dans le titre du roman. "Les choses humaines" est en fait un oxymore, une figure de style rapprochant deux réalités opposées qui, dans ce cas-ci, résume bien le propos du roman : la déshumanisation de nos rapports intimes et sociaux. C'est fait sans sombrer dans la trop facile caricature, avec un ton tellement pince-sans-rire qu'on se demande parfois si on a raison de rire ou non. Le ton et le style du roman changent radicalement lors du procès d'Alexandre, accusé d'avoir violé Mila, la fille de l'amant de sa mère. L'humour disparaît complètement au profit d'une reconstitution très détaillée du processus judiciaire dans une cour d'assises. Là encore, le titre du roman prend tout son sens, puisqu'il s'agit dans le fond de déterminer si Alexandre a eu un rapport sexuel humain avec Mila ou s'il s'en est servie plutôt comme d'un objet jetable. À mon avis, la plus grande qualité de ce roman est de nous montrer l'état de notre société en ce qui concerne nos rapports avec l'autre, particulièrement nos rapports de couple, et de nous amener à nous questionner sur le sujet, sans jamais cependant prendre parti pour les hommes ou pour les femmes. Un grand roman.