Activités de STÉPHANE LAROSE

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La disparition de Stéphanie Mailer

Par Joël Dicker
(3,85)
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2 commentaires au sujet de ce livre
Un roman policier captivant, bien qu'un peu trop long pour rien et qui dans certaines de ses parties dérape volontairement vers l'humour absurde, voire même le burlesque. Le dénouement déçoit.
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Vol 1618

Par Bertrand PUARD
(4,0)
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Bertrand Puard est un auteur Français de romans pour adolescents ainsi que de romans pour adultes. « Vol 1618 » est un « thriller page turner » destiné aux douze ans et plus mais qui devrait plaire aussi aux adultes. Quatre jeunes adultes qui ne se connaissent pas se voient forcés chacun de leur côté de prendre le vol 1618 reliant Paris à San Francisco pour échapper à un enlèvement. Rendu au-dessus de l’Atlantique, le vol 1618 disparaît. Des heures plus tard, les passagers sont retrouvés dans des autobus, près de San Francisco. Ils ne se souviennent pas de ce qui s’est passé. L’avion n’a toujours pas été retrouvé et il manque aussi quatre passagers … C’est un roman assez court, bien écrit et bien monté aussi. Plusieurs critiques n’ont pas apprécié les quatre parties « flashback » sur chacun des quatre jeunes adultes, les trouvant trop répétitives. J’ai trouvé au contraire que l’intérêt y était bien maintenu car on en apprend toujours un peu plus sur ce qui s’est passé et ce qui est en train de se produire. Je confirme qu’il très difficile de ne pas lire ce livre en entier une fois qu’on l’a commencé. C’est franchement intriguant et ce n’est certainement pas facile de percer le mystère avant qu’il nous soit révélé. La révélation elle-même est cependant livrée dans la précipitation, ce qui n’aide manifestement pas à la rendre convaincante. L’adulte en moi en est sorti plutôt déçu.
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Vol 1618

Par Bertrand PUARD
(4,0)
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Bertrand Puard est un auteur Français de romans pour adolescents ainsi que de romans pour adultes. « Vol 1618 » est un « thriller page turner » destiné aux douze ans et plus mais qui devrait plaire aussi aux adultes. Quatre jeunes adultes qui ne se connaissent pas se voient forcés chacun de leur côté de prendre le vol 1618 reliant Paris à San Francisco pour échapper à un enlèvement. Rendu au-dessus de l’Atlantique, le vol 1618 disparaît. Des heures plus tard, les passagers sont retrouvés dans des autobus, près de San Francisco. Ils ne se souviennent pas de ce qui s’est passé. L’avion n’a toujours pas été retrouvé et il manque aussi quatre passagers … C’est un roman assez court, bien écrit et bien monté aussi. Plusieurs critiques n’ont pas apprécié les quatre parties « flashback » sur chacun des quatre jeunes adultes, les trouvant trop répétitives. J’ai trouvé au contraire que l’intérêt y était bien maintenu car on en apprend toujours un peu plus sur ce qui s’est passé et ce qui est en train de se produire. Je confirme qu’il très difficile de ne pas lire ce livre en entier une fois qu’on l’a commencé. C’est franchement intriguant et ce n’est certainement pas facile de percer le mystère avant qu’il nous soit révélé. La révélation elle-même est cependant livrée dans la précipitation, ce qui n’aide manifestement pas à la rendre convaincante. L’adulte en moi en est sorti plutôt déçu.
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Les passagers

Par John Marrs
(4,0)
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Je reproduis d’abord le court résumé présent sur le site de Quialu.ca : « En Angleterre, les voitures sans conducteur sont devenues obligatoires. Un hacker prend le contrôle de huit de ces véhicules avec leurs passagers et les programme pour les diriger vers une collision fatale. Une seule de ces voitures peut être arrêtée dans cette course folle, celle que le public choisira via les réseaux sociaux. Chaque passager doit plaider sa cause pour influencer les votes ». Un résumé prometteur pour tous les amateurs de thrillers qui, franchement, ne devraient pas être déçus par leur lecture. Malgré la présence de personnages principaux très stéréotypés (et j’inclus ici « les réseaux sociaux » en tant que personnage), malgré la présence d’une histoire d’amour peu convaincante, malgré l’utilisation à outrance des émotions primaires qui viennent étouffer la critique de notre société (ou d’une société à peine futuriste) et celle aussi de la glorification des nouvelles technologies, on ne peut s’empêcher de tourner les pages sans pouvoir s’arrêter et d’être franchement surpris par le déroulement et le dénouement d’une histoire que John Marrs a intelligemment composée.
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Christophe Colomb

Par Marie-France Schmidt
(1,0)
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Tiens ! Une biographie de Christophe Colomb ! Ça devrait être intéressant ! Il a découvert l’Amérique, tout de même ! Et comme c’est écrit par une spécialiste de la civilisation espagnole, on se dit qu’on devrait être entre bonnes mains. Mais l’auteure parcourt de manière strictement chronologique la vie « professionnelle » ou publique de l’explorateur, en s’inspirant notamment de biographies précédemment parues sur Colomb, sans jamais pouvoir faire ressentir au lecteur la moindre émotion et encore moins susciter un attachement pour celui-ci, ses voyages et ses conflits avec les gouvernants, qu’ils soient portugais ou espagnols. L’énumération successive des événements est accompagnée parfois de très brefs points d’explication, mais qui ne sont carrément d’aucun secours si on ne possède pas une bonne connaissance préalable de l’Espagne et du Portugal au moment où se déroulent les événements, notamment en matière politique et religieuse. À fuir !
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Les salauds devront payer

Par Emmanuel GRAND
(5,0)
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Emmanuel Grand est un homme dans la fin de la quarantaine et qui travaille dans le domaine de l’informatique au moment d’écrire son premier roman : Terminus Belz, un polar Primé par la SNCF qui paraît en 2014. Les salauds devront payer est son deuxième roman. Ça raconte l’histoire d’une petite ville imaginaire du nord de la France, appelée Wollaing, tout près de la Belgique. L’histoire de la ville nous est livrée par le biais de personnages (et de leurs descendants) qui se sont endurcis en vivant les guerres coloniales, en travaillant dans une fonderie de plomb, en subissant le chômage après la fermeture de l’usine, en faisant le trafic de drogues pour survivre, etc. Tout à coup, le meurtre d’une jeune fille toxicomane va servir de révélateur à toutes ces violences et ces conflits sociaux et syndicaux du passé qui ont mené à la fermeture du principal employeur de la ville. C’est donc à la fois un roman policier et un thriller politique et social. C’est bien sûr écrit dans un langage populaire typiquement français, une langue bien rythmée, quasi musicale, qui aide à exprimer ce dur portrait de pauvreté et de violence. C’est vrai qu’on est un peu déboussolé au début du roman : on est en plein dans un roman d’aventures guerrières et non dans un polar. Mais cela ne s’étend que sur quelques dizaines de pages seulement avant qu’on pénètre dans l’atmosphère pauvre, humide et froide de Wollaing en 2015. C’est un roman que je recommande non seulement aux amateurs du genre policier, mais à tous ceux qui voudraient tout simplement lire un bon roman.
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Le féminisme au masculin

Par BENOITE GROULT
(5,0)
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L’auteure féministe française très connue, Benoîte Groult, est décédée en juin 2016 à l’âge de 96 ans. « Le féminisme au masculin » n’est pas son œuvre la plus marquante. On est généralement plus familier avec des titres tels que « La part des choses » et « Ainsi soit-elle ». Cependant, cet essai originalement paru en 1977 et finalement réédité en 2010, puis dans Le Livre de Poche en 2011, mérite certainement d’être lu, et cela pour plusieurs raisons. Bien que l’écrivaine se permette de faire plusieurs comparaisons entre le passé et le « présent » (un présent de 1977 qui n’est plus très pertinent aujourd’hui), le propos principal de Groult est d’ordre historique et demeure donc, théoriquement du moins, toujours valide. Son sujet est unique au sein de la littérature féministe. Le titre l’annonce d’ailleurs assez bien : il s’agit de découvrir les quelques hommes qui, par leurs actions et surtout leurs écrits, méritent l’étiquette de « féministe », avant même que le mot « féminisme » ait été inventé. Ainsi, tour à tour, Benoîte Groult nous présente Poulain de La Barre, Condorcet, Stuart Mill, Saint-Simon et Enfantin : souvent des utopistes, bien en avant de leur temps, trop en fait pour avoir réussi à exercer une influence directe sur l’évolution des pensées en ce qui concerne la femme. On a souvent droit à de longs extraits de textes de ces auteurs, mais toujours bien expliqués et surtout bien mis en contexte. Groult a effectué un travail sérieux mais livré avec beaucoup d’humour et d’ironie. En effet, l’auteure prend le temps, noms et citations à l’appui, de bien étayer pour ses lectrices et lecteurs ce qu’était la pensée générale du temps, démontrant ainsi à quel point ces hommes se sont avérés uniques dans leur pensée féministe. C’est un livre qui devrait plaire aux gens intéressés par la politique, l’histoire en général, l’histoire du féminisme en particulier ; un livre que je conseillerais particulièrement aux hommes qui n’ont jamais osé lire un livre dit « féministe ». En complément de lecture, je suggère fortement « Cette mâle assurance » de la même auteure : un essai sur la misogynie composé principalement de citations d’auteurs, de politiciens, etc. et qui permet de mesurer encore mieux la différence énorme entre ces quelques hommes féministes et la majorité misogyne.
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Féminisme au Masculin

Par BENOITE GROULT
(5,0)
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L’auteure féministe française très connue, Benoîte Groult, est décédée en juin 2016 à l’âge de 96 ans. « Le féminisme au masculin » n’est pas son œuvre la plus marquante. On est généralement plus familier avec des titres tels que « La part des choses » et « Ainsi soit-elle ». Cependant, cet essai originalement paru en 1977 et finalement réédité en 2010, puis dans Le Livre de Poche en 2011, mérite certainement d’être lu, et cela pour plusieurs raisons. Bien que l’écrivaine se permette de faire plusieurs comparaisons entre le passé et le « présent » (un présent de 1977 qui n’est plus très pertinent aujourd’hui), le propos principal de Groult est d’ordre historique et demeure donc, théoriquement du moins, toujours valide. Son sujet est unique au sein de la littérature féministe. Le titre l’annonce d’ailleurs assez bien : il s’agit de découvrir les quelques hommes qui, par leurs actions et surtout leurs écrits, méritent l’étiquette de « féministe », avant même que le mot « féminisme » ait été inventé. Ainsi, tour à tour, Benoîte Groult nous présente Poulain de La Barre, Condorcet, Stuart Mill, Saint-Simon et Enfantin : souvent des utopistes, bien en avant de leur temps, trop en fait pour avoir réussi à exercer une influence directe sur l’évolution des pensées en ce qui concerne la femme. On a souvent droit à de longs extraits de textes de ces auteurs, mais toujours bien expliqués et surtout bien mis en contexte. Groult a effectué un travail sérieux mais livré avec beaucoup d’humour et d’ironie. En effet, l’auteure prend le temps, noms et citations à l’appui, de bien étayer pour ses lectrices et lecteurs ce qu’était la pensée générale du temps, démontrant ainsi à quel point ces hommes se sont avérés uniques dans leur pensée féministe. C’est un livre qui devrait plaire aux gens intéressés par la politique, l’histoire en général, l’histoire du féminisme en particulier ; un livre que je conseillerais particulièrement aux hommes qui n’ont jamais osé lire un livre dit « féministe ». En complément de lecture, je suggère fortement « Cette mâle assurance » de la même auteure : un essai sur la misogynie composé principalement de citations d’auteurs, de politiciens, etc. et qui permet de mesurer encore mieux la différence énorme entre ces quelques hommes féministes et la majorité misogyne.
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Horizon 2030 : : Choisir un Québec climato-économique

Par Martine Ouellet
(4,0)
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En 115 pages, Martine Ouellet, Robert Laplante et Gilbert Paquette démontent l’idée que le Québec puisse mener sa barque comme il le veut à l’intérieur du Canada, spécifiquement en matière d’environnement et d’énergie. Ces trois figures importantes du mouvement indépendantiste québécois démontrent aussi qu’il est urgent d’agir pour la planète et que le Québec pourrait devenir un modèle pour les autres pays et qu’il y trouverait son compte économiquement, bien mieux que s’il persiste à laisser Ottawa décider pour lui. Martine Ouellet, à l’aide de multiples données et tableaux, ne se contente pas donc de définir l’impasse dans laquelle nous sommes : elle a un plan et il semble bien échafaudé. Je dis « semble » car je ne possède pas l’expertise de Mme Ouellet ou les connaissances techniques nécessaires pour juger. Ceci m’amène à dire qu’à mon avis, ce livre ne s’adresse pas au grand public mais surtout aux politiciens, aux chefs d’entreprise et à tous les « décideurs ». Car le grand public, quand bien même il approuverait le message envoyé et le plan donné, n’a en ce moment aucun parti pour qui voter qui serait prêt à mettre en action « Horizon 2030 ».
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Martine Ouellet : oser déranger

Par Nathaly Dufour
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
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Pour la plupart des gens, notamment la grande majorité des chroniqueurs, la cause est entendue et le verdict sans appel : Martine Ouellet est au mieux une femme incapable de travailler en équipe, au pire une folle intransigeante et stupide qui a presque mené le Bloc Québécois au cimetière. C’est pourtant par esprit d’équipe et par volonté de ne pas nuire au PQ et au BQ qu’elle a longtemps et souvent choisi de taire ses propres opinions ainsi que des faits indéniables. C’est pourtant aussi une femme qui a occupé des postes importants au sein d’Hydro-Québec où on a toujours reconnu son intelligence et son esprit d’équipe. C’est surtout une militante pour l’environnement et un Québec indépendant qui manifestement ne possède aucun ego, la cause étant plus importante que tout le reste. Ne pas s’apercevoir justement à quel point l’égo mène ou « drive » les politiciens aura été fatal pour Martine Ouellet. Si vous souhaitez connaître la véritable histoire, si vous voulez découvrir la vraie Martine Ouellet, je vous invite à lire ce livre qui vous apprendra bien des choses sur elle mais aussi sur Bernard Landry, Pauline Marois, Jean-François Lisée, Gilles Duceppe et bien d’autres ! Un témoignage limpide et fascinant sur les coulisses du « pouvoir ».
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Il y aura des morts

Par Patrick Senécal
(3,85)
7 personnes apprécient ce livre
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Ce livre marie de manière très adroite le suspense et l’horreur, faisant de celui-ci un thriller quasi-parfait. L’histoire commence pourtant tout à fait tranquillement. Carl Mongeau est propriétaire d’un bar à Drummondville et il se prépare à fêter les vingt ans de son établissement. Par ses rencontres avec les gens qu’il connaît, le lecteur découvre un personnage principal qui, sans être tout à fait ordinaire, ne semble pas à prime abord vraiment intéressant. La visite d’une femme, qui annonce à Mongeau qu’il va mourir très bientôt, intrigue et étonne le lecteur autant que le héros lui-même. Peu de temps après apparaît un (premier) tueur aux trousses de Mongeau. Débute alors une fuite frénétique remplie de suspense et de rebondissements qui ne se terminera qu’à la toute dernière page du roman. Au-delà de la maîtrise tout à fait impressionnante de Patrick Sénécal de tout ce qui relève de l’horreur, du suspense et du thriller dans ce roman, il faut aussi insister sur le fait qu’ "Il y aura des morts" est une réussite littéraire. Je le dis malgré toute la violence, la vulgarité et la pauvreté de langage dont font preuve les personnages. Je le dis aussi malgré la presque complète improbabilité qu’une telle histoire puisse se produire. Je le dis enfin malgré ce que je considère comme un grand déficit de crédibilité du scénario, c’est-à-dire le fait que Mongeau ne semble pas avoir reçu un sou de son fils qui pourtant est multimillionnaire et qui aime son père.
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Quand t'es née pour un p'tit pain

Par Denise Filiatrault et Danièle Lorain
(2,5)
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Denise Filiatrault a été d’abord chanteuse puis comédienne, dans les cabarets puis au cinéma et à la télévision. Elle est devenue par la suite metteure en scène et réalisatrice de films. Avec plus de soixante-dix ans de métier, il était plus que temps d’avoir le plaisir de lire une biographie de Denise Filiatrault. Le début du prologue s’avère très révélateur de ce qui constitue cette biographie et pourquoi elle est finalement écrite : « À quatre-vingt-six ans, je vois l’histoire de ma vie qui défile en séquences sur la pellicule de mes souvenirs (…). J’ai entrepris d’écrire ma biographie (…) afin d’éviter que d’autres s’y attellent et vous racontent n’importe quoi. J’ai aussi demandé à ma fille Danièle de m’assister dans cette tâche (…) ». C’est en effet à une interminable succession de séquences ou sketchs, pas toujours drôles et pas toujours bien « punchés », de la vie de Denise que le lecteur et la lectrice sont conviés ; le tout entrecoupé de quelques digressions nous projetant dans le futur ou dans le passé, cela pour les trois premiers quarts du livre. Il y a des longueurs, il y a des choses qui sont répétées et répétées à nouveau, il y a des absences impardonnables aussi, volontaires et involontaires (Dominique Michel, par exemple, est quasiment absente de cette biographie !). On ne sent pas du tout que Denise a du plaisir à raconter sa vie ; au contraire, elle semble s’y astreindre juste pour « contrôler » le message. Malgré la collaboration de sa fille Danielle à l’écriture, le livre est écrit à la première personne du singulier et on se retrouve à lire un produit qui n’a aucune vision, aucune unité et qui ne nous éclaire pas même sur l’essentiel, à savoir pourquoi Denise a choisi de faire ce métier appelé le showbusiness (outre le fait, bien sûr, qu’il faut bien gagner sa vie …), surtout qu’elle semble y trouver assez peu de plaisir. Ce n’est que dans le dernier quart du livre, lorsqu’il y a moins d’événements à raconter, que Denise se permet enfin quelques réflexions un peu plus étayées. Mais celles-ci portent surtout sur le métier aujourd’hui et très peu sur elle-même. Bref, c’est un livre superficiel et ennuyant qui m’a profondément déçu et qui ne passera pas à l’histoire !
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Sang de cochon

Par Sylvain Johnson
(4,0)
3 personnes apprécient ce livre
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L'auteur Sylvain Johnson a écrit sur son blogue à propos de "Sang de cochon" que c'est son "premier roman entièrement policier, sans éléments fantastiques ou d’horreurs". Je n'ai pas lu ses autres romans, mais celui-ci est bel et bien un roman d'horreur, de science-fiction en plus de relever du thriller et du roman policier. Ce mélange de genres est bien dosé et intéressant. Une faiblesse majeure de l'oeuvre cependant est le trop grand nombre de personnages, notamment de policiers, qui meurent un par un sans que ça nous touche une miette puisque l'auteur ne se donne pas le temps de bien peindre ou établir ses personnages secondaires. Les personnages principaux, eux, sont évidemment mieux définis mais un peu trop stéréotypés (le policier avec un problème d'alcool, la policière lesbienne sexy, etc.). De plus, toute la dimension politique du roman manque totalement de vraisemblance. Cependant, c'est un roman dont on peut apprécier la clarté, la qualité de la langue et le sens du thriller. Les amateurs d'horreur et de "gore" devraient également se régaler de "Sang de cochon".
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La civilisation du poisson rouge

Par Bruno Patino
(4,0)
2 personnes apprécient ce livre
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Bruno Patino, journaliste et dirigeant de presse français (il est en ce moment directeur éditorial d’Arte France), est un homme qui passe de nombreuses heures par jour à consulter son téléphone intelligent de manière compulsive pour suivre les principaux réseaux sociaux et se tenir bien informé. Il a cependant pris conscience de la manipulation dont il est l’objet, lui et la majorité d’entre nous, et a décidé d’exposer comment Google, Facebook et les autres réussissent si bien à capter notre attention, de plus en plus et de mieux en mieux. En s’appuyant sur des enquêtes scientifiques ainsi que sur quelques témoignages d’ex-employés des géants du Web, Patino démontre comment, sciemment, ces plateformes exploitent nos faiblesses physiques, psychologiques et émotionnelles pour aller chercher ce qui vaut le plus pour elles : notre attention. L’auteur ne cherche pas à nous faire la morale mais bien à nous montrer que nous sommes les victimes d’un système qui ne cesse d’être perfectionné pour littéralement nous voler nos vies. En cela, l’essai est passablement convaincant. Où il l’est moins, à mon avis, est lorsqu’il tente de nous convaincre qu’on peut forcer ces maîtres des algorithmes à se réformer, dans le but ultime de revenir à ce que les créateurs de l’Internet et du Web souhaitaient bâtir : un monde plus démocratique, mieux informé, plus juste, plus égalitaire, etc. Ça ne m’apparaît personnellement ni plausible, ni même souhaitable (de conserver ces plateformes), mais je pourrais bien sûr me tromper !
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L'Univers expliqué à mes petits-enfants

Par Hubert Reeves
(3,5)
2 personnes apprécient ce livre
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Neuf ans après sa parution originale, voici enfin en édition de poche "L'Univers expliqué à mes petits-enfants" de Hubert Reeves. Pour expliquer ce qu'est l'univers à des adolescents d'environ quatorze ans, Hubert Reeves a choisi la forme du dialogue entre lui et sa petite-fille. Malgré un certain manque de naturel dans les questions ou les répliques de l'adolescente, les courts chapitres et le talent extraordinaire de vulgarisation que possède l'astrophysicien font de ce livre un petit bijou qui peut s'avérer également très intéressant à lire pour les adultes.