Activités de STÉPHANE LAROSE

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Renée Claude. Donne-moi le temps

Par Mario Girard
(4,0)
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Mario Girard nous présente une biographie de Renée Claude bien documentée. L'auteur prend soin de nous parler de chaque album enregistré par la chanteuse en donnant moult détails sur le choix des chansons, l'enregistrement de celles-ci, la réception par la critique et le public, puis les tournées correspondantes. Quelques révélations étonnantes sur sa vie professionnelle sont également au menu. Mais pour ce qui est de la vie privée de Renée Claude, le biographe se réfère surtout au documentaire télé "Un coeur apaisé" diffusé en 2013 puis rediffusé à la mort de l'interprète en 2020, si bien qu'on n'en apprend pas beaucoup plus. On croit deviner, par exemple, que Renée Claude a eu passablement d'amants au cours de sa vie, mais on reste dans le flou et on ne saura même pas si elle était ou non fidèle en amour ! Au final, c'est à une lecture très agréable que nous convie Mario Girard, particulièrement si, en plus d'aimer Renée Claude, vous vous intéressez à l'évolution de l'industrie du disque au Québec.
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Le plus grand secret du Vatican

Par Alain Pronkin
(2,0)
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Les auditeurs des belles années de Benoit Dutrizac à la radio se rappellent certainement des chroniques d'actualité religieuse d'Alain Pronkin. C'était l'occasion de découvrir tout ce qui avait cours dans les différentes religions et sectes à travers le monde et d'en rire ou en pleurer. Je doute par contre que les auditeurs savaient que M. Pronkin n'était pas seulement un catholique "de naissance" mais aussi un fier catholique, qui dans ce livre publié aux éditions chrétiennes Fides, demande à son Église plus d'actions et plus de transparence dans ce qui n'est pourtant plus un secret pour personne : les attaques pédophiles de plusieurs prêtres catholiques, notamment au cours des deux derniers siècles, et la culture de dissimulation rattachée à ces crimes odieux. Ce livre ne révèle donc, malgré son titre accrocheur, aucun nouveau secret d'importance. Et ce qu'il raconte (ce qui est ressorti du synode spécial du 21 au 24 février 2019 sur la question, un rappel du comportement de dix cardinaux qui ont protégé des prêtres pédophiles et enfin une analyse d'une lettre de la Conférence des évêques catholiques du Canada écrite à la fin de 2018 sur le même sujet), ce qu'il raconte, donc, ne devrait intéresser que ceux qui croient encore au catholicisme et surtout à la possibilité pour son Église de se réformer. Car le commun des mortels, je crois, n'en aura rien à cirer des pages et des pages de Pronkin tentant de nous expliquer comment ce gros système hiérarchique réagit et dysfonctionne lorsque quelqu'un à l'intérieur de celui-ci apprend qu'un prêtre est abuseur d'enfants. Ce que le commun des mortels souhaiterait plutôt comprendre, c'est pourquoi très peu de ces prêtres (qui sont pourtant fort nombreux) semblent se retrouver au tribunal. Bref, avant de lire ce livre, assurez-vous de faire partie du public cible de celui-ci, sinon vous allez vous ennuyer et trouver, comme moi, qu'en quelque sorte on passe ici à côté de l'essentiel.
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La critique n'a jamais tué personne : mémoires

Par Nathalie Petrowski
(4,33)
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Le mot "mémoires" pour définir ce livre est tout à fait juste. Nathalie Petrowski ne nous présente pas son autobiographie, ni une compilation choisie de ses meilleures critiques. Elle choisit plutôt de nous raconter comment ça se passe dans un journal, plus précisément dans une salle de rédaction, plus précisément encore à la section "Culture". On découvre ainsi avec intérêt les différences marquantes entre Le Journal de Montréal, Le Devoir et La Presse, même si ce sont en fait souvent des différences liées à l'époque où Nathalie Petrowski travaille dans tel ou tel journal. On apprend à quel point le métier de critique est exigeant, surtout lorsqu'on est déterminé à donner le meilleur de nous -mêmes pour le réaliser. On découvre ou redécouvre aussi avec plaisir les événements, les commotions même qu'ont créés ses textes, dans le milieu culturel notamment, au cours des années. On retrouve la belle et juste époque où le ou la critique existait vraiment, où on ne se contentait pas de "ploguer" les artistes québécois et leur plus récent produit. Et au bout de notre lecture, même si ce n'était pas une biographie qu'on nous a donnée à lire, on a l'impression de mieux connaître, de mieux comprendre surtout Nathalie Petrowski et ce qui la motivait en tant que journaliste.
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Des lendemains qui hantent

Par Alain Van Der Eecken
(2,0)
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Ancien journaliste français et belge, Alain Van der Eecken nous livre ici son deuxième roman après "De si vieux ennemis" paru en 2016 dans la collection "Rouergue noir" également (que je n'ai pas lu). "Des lendemains qui hantent" raconte une sorte de descente aux enfers de Martial après la mort de son jeune fils, tué à l'école dans ce qui a tout l'air d'une tuerie de masse qui a tourné court. C'est à la fois un roman noir et un roman policier, surtout que Martial travaille comme greffier pour un juge d'instruction. J'ai franchement détesté ce livre. Beaucoup trop de personnages alors que ceux-ci ne sont jamais décrits ni au moral ni au physique (ce qui fait qu'on ne s'identifie à aucun d'eux), une intrigue qui s'étire et qui s'étire sans qu'il ne se passe quoi que ce soit d'intéressant, des personnages qui surgissent dans la vie de Martial et disparaissent de celle-ci sans raison, un argot français des milieux criminel et policier souvent incompréhensible, un dénouement décevant ... Franchement, un des pires romans que j'ai lus dernièrement !
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Rimbaud

Par Jean-Baptiste Baronian
(4,0)
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Une multitude de biographies ont été écrites sur Arthur Rimbaud. Tout comme plusieurs de ses poèmes, la vie de ce grand écrivain constitue une énigme. Pourquoi dès 1875, à l'âge de 21 ans, cesse-t'il d'écrire ? Qu'est-ce qui le pousse ensuite à voyager sans cesse ? Comment est-il devenu trafiquant d'armes ? Jean-Baptiste Baronian nous présente son Rimbaud sous forme de récit strictement chronologique, sans vraiment privilégier le Rimbaud écrivain, ni le voyageur errant. Tout au long du parcours, les poèmes et les lettres sont cités sans être analysés, dans le but unique d'appuyer le récit des événements. La lecture de ce livre, fort agréable et bien documenté, vous fera découvrir l'homme qu'était Rimbaud plutôt que le génie de la poésie.
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La redoutable veuve Mozart

Par Isabelle Duquesnoy
(3,25)
2 personnes apprécient ce livre
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Pour ma part, ce livre a suscité en moi à la fois agacement et ennui. Ce livre n'est qu'une succession de plaintes et de jérémiades attribuées à la femme de Mozart qui, justement, ne nous apprennent que très peu de choses intéressantes sur ce grand compositeur. La veuve Mozart déteste à peu près tout le monde, y compris ses propres enfants car ils n'arrivent pas à la cheville du talent de leur père ; la plupart des gens de son entourage la tolèrent ou la détestent également. Elle n'aime et n'aimera que son Wolfi, qu'elle idolâtre de manière ridicule jusqu'à la toute fin de sa vie. Plutôt que de lire ce livre, je vous suggère une réécoute de vos oeuvres préférées de Mozart !
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Guy Rocher T.1 : 1924-1963 Voir, juger, agir

Par Pierre Duchesne
(5,0)
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Après une excellente biographie de Jacques Parizeau parue en trois tomes au début des années 2000, Pierre Duchesne nous revient enfin avec un portrait fort respectueux d'une légende vivante du Québec. Raconter la vie de Guy Rocher, c'est aussi bien sûr raconter l'évolution de notre société. C'est aussi raconter l'histoire de la sociologie au Québec. Duchesne nous offre une lecture à la fois juste, détaillée et captivante de tout cela à la fois, bien que les références aux grands concepts sociologiques demeurent malheureusement quelque peu arides. On a déjà hâte au deuxième tome !
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Les abattus

Par Noëlle Renaude
(5,0)
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Premier roman de Noëlle Renaude, une dramaturge française qui aura 71 ans cette année, « Les abattus » est à la fois un roman d’apprentissage, un roman social, un roman humoristique, un roman policier et un roman noir tout ce qu’il y a de plus déprimant. Ce genre de mélange, souvent ça ne marche pas. Mais quand ça fonctionne, comme c’est le cas ici, c’est un pur bonheur. Il est à peu près inutile de raconter l’histoire car ce n’est pas cela qui vous donnera l’idée de lire ce livre ou pas. Ce qu’il faut souligner, c’est d’abord le fait que les dialogues sont carrément fondus dans la narration faite par le personnage principal (du moins dans la longue première partie), ce qui donne une écriture moderne qui malmène quelque peu les codes grammaticaux mais à laquelle on s’habitue à mesure qu’on avance dans notre lecture. Oui, cela demande une attention particulière car il faut souvent deviner qui exprime quoi, mais on ne s’y perd pas et cela demeure un plaisir de lecture presque du début à la fin. De plus, c’est écrit et c’est monté de façon tellement intelligente par l’auteure qu’on ne réalise que vers la fin qu’on était vraiment dans un roman policier. Amateurs de littérature et de polars, laissez-vous tenter ! C’est disponible en édition numérique !
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L'affaire Mélodie Cormier

Par Guillaume Morrissette
(3,33)
4 personnes apprécient ce livre
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Deuxième roman du polymathe Guillaume Morrissette, premier de la série « Inspecteur Héroux », ce livre est un polar bien ficelé dont l’action se passe à Trois-Rivières. Il est toutefois dommage que les personnages principaux, qui sont supposés être de jeunes adultes, agissent et réagissent comme des adolescents attardés. De plus, la narration omnisciente n’est présente qu’au strict minimum, l’auteur préférant s’en remettre aux dialogues plutôt que d’envelopper ses personnages et de développer les descriptions. Cela donne un roman policier jeunesse, avec plusieurs invraisemblances (la jeune Josée travaillant de près avec les policiers, par exemple) plutôt qu’un vrai roman policier qui aurait pu contenter tous les publics. Mais bon, comme je l’ai dit, c’est bien monté, le suspense est au rendez-vous et ça ne devrait pas être trop difficile d’en faire une petite série télévisée pour ados qui aurait du succès.
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L'affaire Mélodie Cormier

Par Guillaume Morrissette
(3,87)
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Deuxième roman du polymathe Guillaume Morrissette, premier de la série « Inspecteur Héroux », ce livre est un polar bien ficelé dont l’action se passe à Trois-Rivières. Il est toutefois dommage que les personnages principaux, qui sont supposés être de jeunes adultes, agissent et réagissent comme des adolescents attardés. De plus, la narration omnisciente n’est présente qu’au strict minimum, l’auteur préférant s’en remettre aux dialogues plutôt que d’envelopper ses personnages et de développer les descriptions. Cela donne un roman policier jeunesse, avec plusieurs invraisemblances (la jeune Josée travaillant de près avec les policiers, par exemple) plutôt qu’un vrai roman policier qui aurait pu contenter tous les publics. Mais bon, comme je l’ai dit, c’est bien monté, le suspense est au rendez-vous et ça ne devrait pas être trop difficile d’en faire une petite série télévisée pour ados qui aurait du succès.
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Hiver noir

Par Cecilia Eckbäck
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
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Premier roman pour cette auteure suédoise qui demeure maintenant à Calgary, Hiver noir, dont le titre original anglais est « Wolf Winter », s’avère un coup de cœur pour moi. C’est à la fois un roman historique, un roman fantastique et un roman policier. L’action se situe en 1717 en Laponie, dans le nord de la Suède (incidemment, l’endroit où habiterait le Père Noël !). Une famille finlandaise vient de quitter son pays natal pour venir coloniser un endroit assez inhospitalier appelée la montagne Blackasen. Là ne vivent que quelques colons et aussi, un peu plus au nord, des Lapons, qu’on pourrait comparer à nos Premières Nations. Peu après leur arrivée, le corps d’un homme mort est découvert par les deux filles de cette famille finlandaise. S’ensuit une longue enquête, de la mère et de sa fille aînée, pour savoir qui a tué cet homme appelé Eriksson ; une enquête qui nous amène à découvrir les colons, les Lapons nouvellement convertis au christianisme et les représentants du clergé vivant dans cet endroit reculé. Le lecteur découvre que tout le monde, y compris cette famille finlandaise, est venu s’installer à Blackasen pour différentes raisons bien dissimulées. Tout le monde cache donc qui il est vraiment. À une époque où les femmes n’en mènent pas large dans cette société très patriarcale, l’auteure parvient à créer des personnages féminins forts et crédibles. La mère et la fille doivent affronter des hommes qui n’aiment pas trop ça voir des femmes fouiner dans leurs affaires. Elles doivent combattre aussi un hiver absolument infernal et se mesurer aux croyances religieuses, aux superstitions des colons et à celles des Lapons, ces deux femmes elles-mêmes ayant leurs propres croyances et superstitions ! Il faut souligner l’écriture de Cecilia Ekbäck, qui écrit de courts chapitres dans lesquels on retrouve aussi des descriptions et dialogues aux phrases courtes mais bien travaillées. L’auteure utilise souvent des mots inattendus, mais qui en disent beaucoup. Cependant, ce qui caractérise le roman et ses personnages, c’est bel et bien le non-dit. Hiver noir m’a rappelé beaucoup l’écriture et l’univers d’Anne Hébert, une de nos plus grandes écrivaines québécoises. C’est seulement dans les dernières soixante pages qu’on se retrouve pleinement dans un roman policier et politique plein de rebondissements. Cette dernière partie, sans être mauvaise, n’a pas la même force que le reste du roman et cela m’amène à penser que Cecilia Ekbäck aurait peut-être intérêt à délaisser le thriller pour embrasser la véritable littérature.
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Hiver noir: Roman

Par Cecilia Ekbäck
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Premier roman pour cette auteure suédoise qui demeure maintenant à Calgary, Hiver noir, dont le titre original anglais est « Wolf Winter », s’avère un coup de cœur pour moi. C’est à la fois un roman historique, un roman fantastique et un roman policier. L’action se situe en 1717 en Laponie, dans le nord de la Suède (incidemment, l’endroit où habiterait le Père Noël !). Une famille finlandaise vient de quitter son pays natal pour venir coloniser un endroit assez inhospitalier appelée la montagne Blackasen. Là ne vivent que quelques colons et aussi, un peu plus au nord, des Lapons, qu’on pourrait comparer à nos Premières Nations. Peu après leur arrivée, le corps d’un homme mort est découvert par les deux filles de cette famille finlandaise. S’ensuit une longue enquête, de la mère et de sa fille aînée, pour savoir qui a tué cet homme appelé Eriksson ; une enquête qui nous amène à découvrir les colons, les Lapons nouvellement convertis au christianisme et les représentants du clergé vivant dans cet endroit reculé. Le lecteur découvre que tout le monde, y compris cette famille finlandaise, est venu s’installer à Blackasen pour différentes raisons bien dissimulées. Tout le monde cache donc qui il est vraiment. À une époque où les femmes n’en mènent pas large dans cette société très patriarcale, l’auteure parvient à créer des personnages féminins forts et crédibles. La mère et la fille doivent affronter des hommes qui n’aiment pas trop ça voir des femmes fouiner dans leurs affaires. Elles doivent combattre aussi un hiver absolument infernal et se mesurer aux croyances religieuses, aux superstitions des colons et à celles des Lapons, ces deux femmes elles-mêmes ayant leurs propres croyances et superstitions ! Il faut souligner l’écriture de Cecilia Ekbäck, qui écrit de courts chapitres dans lesquels on retrouve aussi des descriptions et dialogues aux phrases courtes mais bien travaillées. L’auteure utilise souvent des mots inattendus, mais qui en disent beaucoup. Cependant, ce qui caractérise le roman et ses personnages, c’est bel et bien le non-dit. Hiver noir m’a rappelé beaucoup l’écriture et l’univers d’Anne Hébert, une de nos plus grandes écrivaines québécoises. C’est seulement dans les dernières soixante pages qu’on se retrouve pleinement dans un roman policier et politique plein de rebondissements. Cette dernière partie, sans être mauvaise, n’a pas la même force que le reste du roman et cela m’amène à penser que Cecilia Ekbäck aurait peut-être intérêt à délaisser le thriller pour embrasser la véritable littérature.
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STÉPHANE LAROSE a commenté et noté ce livre

Le second disciple

Par Kenan Görgün
(3,0)
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Un thriller noir, sale et puant qui apparemment cherche à nous montrer ce qui peut bien se passer dans la tête de deux djihadistes à Molenbeek en Belgique. Qu’est-ce qui les a menés là ? Comment justifient-ils leurs actions ? Comment se voient-ils lorsqu’ils se regardent dans le miroir ? Beaucoup de monologues intérieurs, de réflexions religieuses et philosophiques, de constats sociaux parfois réels mais parfois exagérés ou même faussés. À ce magma s’ajoute un récit portant sur plusieurs attentats terroristes, un récit où on voyage constamment de la tête d’un des djihadistes à l’autre et d’un moment dans le temps à l’autre dans une confusion presque permanente. À moins que vous ne soyez un intellectuel vivant à Molenbeek, je crois que vous aurez de la difficulté à pleinement comprendre et savourer cette œuvre qui néanmoins, est écrite par un auteur d’indéniable talent.
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La disparition de Stephanie Mailer

Par Joël Dicker
(3,75)
5 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Un roman policier captivant, bien qu'un peu trop long pour rien et qui dans certaines de ses parties dérape volontairement vers l'humour absurde, voire même le burlesque. Le dénouement déçoit.
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STÉPHANE LAROSE a apprécié, commenté et noté ce livre

La disparition de Stéphanie Mailer

Par Joël Dicker
(3,85)
5 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Un roman policier captivant, bien qu'un peu trop long pour rien et qui dans certaines de ses parties dérape volontairement vers l'humour absurde, voire même le burlesque. Le dénouement déçoit.
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