Activités de François-Alexandre Bourbeau
Voici les activités récentes de François-Alexandre Bourbeau :


Un cabinet de curiosités où l’on retrouve des secrets, des traités psychologiques, des feuillets de médecine, des indices statistiques et des conseils d’écriture. Savoureux!

Un roman gigogne qui nous emmène de la Transylvanie à New York, en passant par la Colombie-Britannique, où l’on n’est jamais aussi solidement ancré sur terre que sur un fil de fer tendu dans les airs. Fabuleux!

Une fresque magnifique aux arômes de thé noir, de terre humide et d’air salin, campée entre l’Irlande et le Nouveau-Brunswick.

L'extase du selfie et autres gestes qui nous disent
Une collection d’instantanés, de brièvetés et de minuscules automatismes. L’art de l’observation.

Recueil monumental, lourd, dense. Une poésie sanguine et poussiéreuse des mille détours et à la rhétorique percutante.

Un roman (qui tient du journal intime) mordant, teinté d’humour noir, drôlement bien ficelé et au rythme saccadé. Sarcastique à souhait!

Un livre-labyrinthe haletant où il y a une faille dans chaque équation. Spectaculaire!

Ton dictionnaire du bout de la terre
TON DICTIONNAIRE DU BOUT DE LA TERRE est une lettre d’amour d’un père à son fils, aux siens, à sa terre, à sa Gaspésie. Car qu’est-ce qui nous rattache, nous Gaspésiens, à notre bout de pays? Qu’est-ce qui nous en éloigne? Devons-nous l’apprivoiser, cette Belle Sauvage, ou nous habite-t-elle tout le temps? Projet ambitieux, donc, mais ô combien lumineux, humain et fraternel. 132 définitions comme autant de pans de vie, de fragments de mémoire, d’amours fous, d’amis et de connaissances, d’attentes et de déceptions, de trouvailles et de petites victoires.

Dans GRANDE PLAINE IV, sorte de carnet de route sur trame d’espionnage et criblé de microfictions intestines, Bourbaki nous raconte une tranche de sa vie à une période où il est las comme jamais et prend la route pour mettre le cap sur n’importe où. On le découvre mystérieux, solitaire, songeur, engagé malgré un tantinet d’indifférence (il répond à ses courriels nonchalamment et oublie d’arroser les plantes), observateur, méfiant mais grandement humain. Au cours de sa traversée, il est projeté malgré lui dans un projet sombre de grande envergure et rencontre d’autres personnages hauts en couleur, dont l’un semble être sa copie exacte, lui aussi auteur, et qui aurait écrit le même roman que Bourbaki par coïncidence... Alexandre Bourbaki se double et se dédouble, s’entrecoupe et se multiplie. C’est une tache maculaire, un mirage, autrement dit un personnage drôlement efficace, toutes fictions confondues, qui déconstruit adroitement le quatrième mur.

Une dystopie humoristique et divertissante à souhait qui contient au passage des personnages délicieux et une ombre de réalité plutôt glauque.


Intime, douloureux, sublime, à fleur de peau.

Etta et Otto (et Russell et James)
Une fable, une photo jaunie, une lettre d’amour sublime, striée par la terre sèche des champs sous le soleil brûlant, du sang des soldats tombés sur les galets, des larmes de ceux laissés derrière. Une bouffée d’humanité, de vie brûlante. Aimer intensément, toujours, de près, de très loin, plus que tout. Emma Hooper signe avec ce premier roman une fresque magistrale où l’on trouve des parents, des amis, des amoureux, de la poussière, des arbres, un coyote et beaucoup d’eau.
Une bédé rafraîchissante sur fond de liens familiaux, de vie étudiante et de draps mal pliés.