Activités de Atick

Au fil de la lecture, on en apprend plus sur le vécu des deux personages. Il s'agit de de personnes qui sont stigmatisés par la société ou leur proche pour des raisons différentes, mais qui ont un point en commun, ils sont malheureux. Le roman est donc très humanisant face à ces deux personnages et permet de nuancer que, même si quelqu'un a posé des gestes terribles, il reste un être humain avec sa détresse et que parfois, le seul fait d'être traiter avec compassion peut apporter des changements chez lui. L'autrice met en lumière l'inefficacité de la peine de mort ainsi que les impacts d'une telle peine pour les personnes condamnée, mais pour les gens qui gravitent autour d'eux comme le personnel de la prison. C'est aussi un roman qui parle de pardon. J'avais un peu peur que cette notion soit trop emphasé par la religion, mais c'est bien dosé au final. Sans le nommer clairement, c'est aussi une manière de présenter la Justice Réparatrice et les bienfaits autant pour les victimes que les criminels.

Le narrateur, un orphelin de Sibérie âgé de 13 ans se lie d'amitié avec un jeune arménien. Dans sa ville, il y a un quartier où plusieurs arméniens se sont installés pour rester à proximité de leur proche emprisonné en attente d'une sentence. On a pas beaucoup d'information sur la raison de leur incarcération. Même si ça aurait été pertinent, ça ne m'a pas dérangé comme le narrateur et jeune et voit les choses avec sa naïveté. Il va tout de même perdre cette naïveté au cours du récit. On va quand même être introduit à des drames vécus par des arméniens, mais ça reste secondaire comme le roman vise plutôt une nostalgie du narrateur face à son ami d'enfance. Il parle de ce qu'il a appris de cet ami et relate plusieurs souvenirs.

une drôle d'expérience. Pour l'histoire, un moustique dont l'environnement a été modifié et qui es le seul survivant décide de venir en ville pour chercher son assassin.... et je ne saurais pas expliquer le reste. c'est certainement plus le style qui est intéressant que l'histoire, parce que je ne suis toujours pas certaine qui a tué le moustique! Il y a un côté où les choses sont très littéral (comme Boris Vian) et d'autres moments je me sentais dans l'Absurde de Kakfa. J'ai bien apprécié l'exercice de style, mais c'est juste cela qui me marquera dans cette lecture.