Objets et sentiments, antiquités et nouveautés, trop-plein et juste-assez sont les antithèses qui s’affrontent dans le quatrième roman de Thibault Gardereau. Vivre ou posséder, telle est la maxime qui pourrait le résumer. Boris Stepanovitch est un antiquaire d’origine russe, pour qui les objets sont indispensables. Ils peuplent son appartement, mais aussi ses rêves, ses désirs et sa solitude. Boris croit mener une vie heureuse, mais c’est sans compter sur l’intervention d’une vieille bohémienne, diseuse de bonne aventure, qui bouleversera son existence... Entre désespoir et regret, Boris se rendra compte que sa vie n’a pas de sens. Commencera alors sa quête, quête qui le mènera jusqu’à Fleur, image fugitive du bonheur. Peu à peu, et non sans heurts, cette femme ébranlera les certitudes de Boris et du lecteur, et leur fera découvrir une vie où les objets ne sont plus le point de convergence de tous les regards. Au-delà de l’histoire d’amour, le romancier confronte deux modes de vie de la société occidentale, entre désir de posséder et désir d’être aimé. Le roman, ponctué de microrécits, comme celui du destin de la famille de Boris, fuyant en 1917 la mère patrie devenue soviétique, est divisé en sept tableaux qui racontent les sept étapes par lesquelles Boris Stepanovitch passera. La force de ce romancier est de savoir renouveler le thème du couple impossible, et de dépeindre avec justesse deux personnalités opposées et pourtant complémentaires, deux êtres qui ne peuvent que s’aimer et se déchirer à l’image des amants maudits.
Objets et sentiments, antiquités et nouveautés, trop-plein et juste-assez sont les antithèses qui s’affrontent dans le quatrième roman de Thibault Gardereau. Vivre ou posséder, telle est la maxime qui pourrait le résumer. Boris Stepanovitch est un antiquaire d’origine russe, pour qui les objets sont indispensables. Ils peuplent son appartement, mais aussi ses rêves, ses désirs et sa solitude. Boris croit mener une vie heureuse, mais c’est sans compter sur l’intervention d’une vieille bohémienne, diseuse de bonne aventure, qui bouleversera son existence... Entre désespoir et regret, Boris se rendra compte que sa vie n’a pas de sens. Commencera alors sa quête, quête qui le mènera jusqu’à Fleur, image fugitive du bonheur. Peu à peu, et non sans heurts, cette femme ébranlera les certitudes de Boris et du lecteur, et leur fera découvrir une vie où les objets ne sont plus le point de convergence de tous les regards. Au-delà de l’histoire d’amour, le romancier confronte deux modes de vie de la société occidentale, entre désir de posséder et désir d’être aimé. Le roman, ponctué de microrécits, comme celui du destin de la famille de Boris, fuyant en 1917 la mère patrie devenue soviétique, est divisé en sept tableaux qui racontent les sept étapes par lesquelles Boris Stepanovitch passera. La force de ce romancier est de savoir renouveler le thème du couple impossible, et de dépeindre avec justesse deux personnalités opposées et pourtant complémentaires, deux êtres qui ne peuvent que s’aimer et se déchirer à l’image des amants maudits.