Je vivais dans un village inuit et j'étais heureux. [...] La première fois que je suis venu au Nunavik, j'ai connu l'éblouissement. La qualité de l'air, la pureté du désert, l'immensité de la toundra, le contact avec la lumière, la dignité des gens, l'exquise beauté des enfants m'ont conquis.Ainsi parle Julien, le narrateur. Il est médecin. Il soigne les malades avec compassion, avec attention, avec amour. A la manière ancienne qui ne se pratique plus dans le Sud où la machine bureaucratique a étouffé toute humanité.Si le bonheur existe, il loge au Nord, se convainc Julien. Tout serait parfait si Marie, sa fille, ne lui manquait pas cruellement. Le bonheur peut-il advenir sans elle ?Dans un geste insensé, le médecin hédoniste part franc sud chercher sa fille, soudé à sa motoneige. L'équipée est de courte durée : l'engin heurte de plein fouet un tronc de mélèze.Le voici seul dans un silencieux désert de glace.Il gèlerait sur place si les dieux n'étaient pas à ses côtés. Un renard s'amène qui ressemble à celui du Petit Prince. Chaque jour repousse la mort. Naît alors chez Julien le sentiment qu'il est possible d'apprivoiser le froid.Le coureur de froid, un voyage initiatique dans un décor où la beauté se fige en cristaux de glace et où l'on acquiert la certitude, une fois l'épreuve franchie, que plus rien ne peut nous arriver...
Je vivais dans un village inuit et j'étais heureux. [...] La première fois que je suis venu au Nunavik, j'ai connu l'éblouissement. La qualité de l'air, la pureté du désert, l'immensité de la toundra, le contact avec la lumière, la dignité des gens, l'exquise beauté des enfants m'ont conquis.Ainsi parle Julien, le narrateur. Il est médecin. Il soigne les malades avec compassion, avec attention, avec amour. A la manière ancienne qui ne se pratique plus dans le Sud où la machine bureaucratique a étouffé toute humanité.Si le bonheur existe, il loge au Nord, se convainc Julien. Tout serait parfait si Marie, sa fille, ne lui manquait pas cruellement. Le bonheur peut-il advenir sans elle ?Dans un geste insensé, le médecin hédoniste part franc sud chercher sa fille, soudé à sa motoneige. L'équipée est de courte durée : l'engin heurte de plein fouet un tronc de mélèze.Le voici seul dans un silencieux désert de glace.Il gèlerait sur place si les dieux n'étaient pas à ses côtés. Un renard s'amène qui ressemble à celui du Petit Prince. Chaque jour repousse la mort. Naît alors chez Julien le sentiment qu'il est possible d'apprivoiser le froid.Le coureur de froid, un voyage initiatique dans un décor où la beauté se fige en cristaux de glace et où l'on acquiert la certitude, une fois l'épreuve franchie, que plus rien ne peut nous arriver...