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Congé

Par Cassie Bérard
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Clémence est en congé. Réfugiée à Mystic dans la maison de son père, maintenant décédé, elle tombe sur le manuscrit de son amant, disparu depuis peu, qui raconte l'histoire d'un fait divers passé à Mystic au début du XXe siècle. Une femme a été portée disparue après une fête de village. Plus l'enquête de Clémence pour retrouver son amant avance, plus on se demande... mais qui nous raconte cette histoire? Un mélange Douze arpents de Marie-Hélène Sarrasin , À la maison de Myriam Vincent et un grondement féroce de Léa Arthemise

La vengeance du petit Grégory

Par Grégory Lemay
(3,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Grégory n'a jamais raconté l'histoire de son viol à quiconque. Mais lorsqu'il doit retourner dans son village natal avec sa petite amie, Grégory ne peut plus se retenir. Un récit inéressant!

Je parlerai des amélanchiers de Saint-Maxime-du-Mont-Louis

Par Mathieu Hachebé
(3,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
La vie au jour le jour de Marius et sa colocation dans une maison loué à Saint-Maxime-du-Mont-Louis. Phrases courtes; le texte en séparé en 4 parties représentant en même la fleuraison des amélanchiers et cette période de la vie de Marius.

Le guide des métiers de demain

Par Sandrine Pouverreau et Walter Glassof
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Incontournable Docu ado Mars 2024 Il y a définitivement pas assez de documentaires pour les adolescents, alors qu'ils/elles/iels ont tellement de choses à penser déjà. Les métiers ne sont que l'un des nombreux sujets auxquels il faut déjà commencer à songer, ne serait-ce qu'avec les innombrables orientations des études après le secondaire. Donc, quand je suis tombée sur ce livre turquoise sur le thème des métiers d'avenir, très orientées sur les technos, le numérique, le marketing et bien sur, les enjeux liés à la préservation et la restauration de l'environnement, je ne pouvais pas passer à côté. Seul bémol pour nous, nord-américains, les parcours scolaires sont ceux du système d'éducation français. Il s'agit d'une seconde édition, la première parue en 2021. Voici les secteurs dont il sera question: -Marketing, vente, finance et droit -Intelligence artificielle (IA) -Santé et bien-être -Communication et arts -Industrie et bâtiment -Développement durable -Métavers Jamais chercher un métier n'aura semblé autant inspiré de la science-fiction, me semble-t-il. Pour vous donner une petite idée de quoi à l'air une section de ce livre, je vous présente sommairement celle sur le développement durable ( la plus fondamentale de toutes, je trouve): On aura droit à une présentation sur le développement durable et ses enjeux, suivit d'une petite rubrique appelée "L'oeil du pro", dans laquelle une recruteur explique que les profils recherchés, qui ne sont pas cantonnées aux scientifiques. En effet, elle mentionne les domaines de l'économie, des sciences sociales, et les "littéraires" ( Lettres, j'imagine). Elle mentionne aussi les degrés d'études requis, qui semble ne pas tous relever de l'universitaire, pour ce que j'en comprend. Ensuite, sur la page "Comment t'y préparer" propose des ouvertures de projets dans le domaine avant les études ou menant vers les études. On propose par exemple des associations à rejoindre, des sites et même des périodiques à consulter. Une petite rubrique traite du "retour en ville de la nature" dans une perceptive d'autonomie alimentaire et un production plus naturelle de nos aliments. Dans "Quelles compétences pour demain?" on aborde les traits de personnalités et valeurs phares qui anime ce domaine ou qu'on y développe: [Textuellement cités] - le courage et l'audace : Parce qu'aujourd'hui encore, il faut oser remettre en question des modes de fonctionnement profondément ancrés chez la plupart d'entre nous. -De la ténacité: pour tenir bon face aux réticences des dirigeants ou des salariés dans une entreprise, une commune... -De l'humilité pour laisser parfois à d'autres le soin d'emmener ses idées et projets plus loin. -La capacité de convaincre Les pages subséquentes propose divers métiers. Pour la section "Environnement durable" il y a : -Expert en bilan carbone -Entomologiste -Maître(sse) composteur( euse) -Rudologue -Conseiller ( ère) en écomobilité -Consultant en stratégie du rewilding -Architecte HQE -Technicien.ne de maintenance éolien Etc. Chaque métier vient avec son descriptif relativement concis et sa formation à obtenir. Ils y a un joli travail dans la présentation, avec des couleurs, des illustrations et dynamisme. Visuellement, ce n'est pas rébarbatif. Vous trouverez en fin de page un index avec l'ensemble des métiers évoqués, avec leur niveau scolaire requis, leur statut ( en développement, nouveau ou futur) et leur page. Le présent ouvrage possède un grand frère: "Le guide des idées de métiers" dans le même format. C'est une intéressante incursion dans le monde du travail, je ne les connaissais pas tous. Certains ont de fortes implications sociales, d'autres plus dans le domaine des sciences de la nature. Certains métiers qui n'existent pas encore illustrent même certaines lacunes dans la sécurité ou émergent du fait de certains enjeux sur la Toile et dans le vaste monde numérique. Quand j'entends sire que les robots risquent de nous remplacer, je me dis qu'aux innombrables nouveaux besoins que les technos à elles seules exigent, on est pas demain la veille qu'il y aura pénurie de métiers! Par contre, ces métiers illustre de manière équivoque que les études sont plus que jamais pertinentes dans un monde de plus en plus spécialisée et il en existe pour tous les types d'étudiants, des manuels aux intellectuels, des prosociaux aux amis de la nature. Bref, un beau petit guide, qui nous démontre que les docus aussi peuvent être passionnants, pour un peu qu'on s'y intéresse, et j'aurais clairement aimé qu'il en existe du temps de mes études, au moment où on nous demandait de choisir notre orientation sans réels outils pour le faire. Pour un lectorat adolescent à partir du 1er cycle secondaire, 12-15 ans+

La faille

Par Franck Thilliez
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Ce roman est vraiment très intéressant. C'est la première fois que je lis un oeuvre de cet écrivain et croyez-moi ça ne sera pas le dernier. Histoire très bien ficelée qui nous amène dans des sujets qui nous font réfléchir sur les avancés de la science. Jusqu'où peuvent aller certaines personnes dans leurs quêtes de développer de nouvelles avenues au niveau médical? Tout au long du roman, on se questionne sur ce qui devrait ou ne devrait pas être accepter dans ce monde? La réponse étant toujours de savoir dans quel camp vous êtes!

Autobiographie d'une icône

Par Billie Jean King, Johnette Howard, Maryanne Vollers et Yannick Brolles
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Cette lecture sera sûrement vous plaire si vous êtes un fan de tennis. On y apprend beaucoup sur l'évolution du tennis féminin, de la bataille d'un petit groupe d'entre elles pour obtenir enfin l'égalité salariale entre les femmes et les hommes. Chose plus importante encore: obtenir le respect des joueurs masculins sur le circuit. Nous suivons toute sa carrière de femme entrepreneure, de joueuse de tennis et le parcours de sa vie amoureuse. On suit l’évolution du fait raciale, du féminisme et du mouvement LGBTQ+ tout au long de cette lecture. Cette autobiographie est très bien écrite.

L'Alliance de la brebis

Par Gabrielle Lavallée
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Le commentaire de Lynda : Malgré le fait que nous sommes très bien au courant de cette histoire, disons que même aujourd’hui après toutes ces années, ça ne m’a pas laissée indifférente, et j’ai eu des frissons par certains passages. Roch Thériault, est un manipulateur démoniaque que je pourrais dire. Il réussit très bien à dominer et à contrôler les personnes qui tombent sous son joug. Gabrielle Lavallée, est tombée dans le piège, et très solidement que je peux vous dire, mais bien sûr, elle n’a rien vu venir, et quand elle s’en est rendue compte, beaucoup de mal avait déjà été fait. Bien sûr, au moment de sa rencontre avec le gourou que le surnomme Moïse, Gabrielle était très vulnérable, étant dans une période assez négative de sa vie. Ainsi, elle devenait une proie très facile et idéale pour Moïse. Ces victimes devaient endurer des abus physiques et mentaux, rien n’arrêtait ce gourou, un être immonde que le Québec aura connu. On ne peut pas rester insensible à ce témoignage, qui à l’occasion durant la lecture m’a fait refermer le livre, parce que c’était dur, difficile à lire, et surtout difficile à comprendre comment un être humain peut devenir ce qu’il a été. Gabrielle Lavallée, se livre à cœur ouvert, sur tout ce qu’elle a subi, mentalement, mais aussi physiquement. Elle aura été une douzaine d’années, avant de fuir son bourreau, souhaitant vraiment la fin du monde, qui aurait été également la fin de son monde à elle pour arrêter tout ça. Je dois dire, que bien que je connaissais l’histoire, lire les confidences d’une des victimes, est ahurissant, on ne peut pas imaginer, ce que cette femme et bien d’autres personnes ont subi aux mains de Moïse. Je dois avouer qu’à quelques reprises, j’ai pleuré, à quelques reprises le souffle m’a manqué devant les agissements de ce monstre. Mais au final, j’ai surtout admiré le courage et la persévérance de cette femme qui a décidé de s’en sortir, de dénoncer, et surtout de mettre en garde contre des êtres de l’espèce de Moïse Roch Thériault. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/03/l-alliance-de-la-brebis-rescapee-de-la-secte-de-moise-gabrielle-lavallee-editions-jcl-par-lynda-massicotte.html

Homo sapienne

Par Niviaq Korneliussen et Daniel Chartier
(4,42)
20 personnes apprécient ce livre
7 commentaires au sujet de ce livre
Ce récit en cinq temps, cinq personnages s'accompagne d'une préface sur l'œuvre qui nous explique le contexte particulier dans lequel celle-ci a vu le jour et qui nous introduit - peut-être un peu trop - à ce nous allons y découvrir. Le style employé par l'auteure pour chacun des protagonistes est assez différent pour nous faire croire à des entités distinctes, mais assez semblables pour reconnaître qu'ils sont issus de la même communauté et qu'ils vivent les uns avec les autres. La lecture est fluide et agréable malgré la noirceur de certains termes abordés et qui menace le cœur des personnages puisqu'elle vit en leur sein. Une lecture actuelle, un portait simple et efficace d'une collectivité mal connue.

Une sacrée mamie : édition double T.1: Une sacrée mamie: édition

Par Yôshichi Shimada, Saburo Ishikawa et Tetsuya Yano
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Il n'est pas facile de parler de la guerre, et bien souvent, c'est le drame qui prendra toute la place. Quelques rares artistes abordent les choses différemment, certains réussissant même à utiliser l'humour, comme dans le film La vie est belle. Ainsi, une oeuvre qui réussit à insérer le rire dans l'horreur met encore plus de l'avant l'absurdité des conflits. Une sacrée mamie raconte l'histoire vraie de ce petit garçon qui a grandi dans un Japon qui sort de la 2e guerre mondiale. Sa famille est tellement pauvre que sa mère doit l'envoyer vivre avec la grand-mère à la campagne. Mais la mamie est un peu particulière, elle garde le moral malgré la misère. Pendant qu'ils ramassent les légumes jetés à la rivière, après le marché public, son petit-fils lui demande: "Mamie, est-ce que nous sommes pauvres?" Sa réponse donne le ton de toute cette série: "Quoi?! Tu ne le savais pas? Écoute-moi bien, Akihiro. Il y a deux sortes de pauvreté: la sombre et la gaie. Et nous, nous sommes pauvres gaiement! Nous sommes des pros de la pauvreté! Nous sommes pauvres depuis des générations, alors aie confiance en toi!" Malgré les injustices, les difficultés, les épreuves qu'ils affronteront au cours de ces années avec sa grand-mère, le jeune Akihiro ne se décourage pas, grâce au regard de sa mamie qui lui montre la solidarité, la débrouillardise, l'empathie. Une sacrée mamie, c'est donc un récit sur la guerre, mais qui se concentre sur l'humanité à travers le drame. On y montre le plus beau de ce que nous pouvons être, avec la sagesse de cette mamie qui a vécu son lot d'épreuves, mais qui a compris le plus important. Ironiquement, on en sort avec le sourire, nous aussi. Et l'envie de faire du bien autour de nous. Voici l'un des plus beaux tranche-de-vie que l'on peut lire.

Twisted T.3 : Twisted hate

Par Ana Huang
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Oh non, un malheur n'arrive jamais seul: Je viens de finir le tome 3 et pour pouvoir finaliser ma lecture de cette série, je dois attendre le 8 avril 2024. Au secouuurrrs! Espérons qu'il n'y aura pas de retard. Bon, dans le tome 3, nous découvrons le duo Jules et Josh (frère de sa meilleure amie Ava). Si vous n'êtes pas familières avec cette série: 4 amies = 4 tomes = 4 histoires potentiellement amoureuses. Que connaissons-nous de Jules et Josh? Eh bien, Jules est très intelligente (étudiante en droit), flamboyante, directe et attachante. Josh est beau, intelligent (étudiant en médecine), solide, protecteur et aime les voyages ainsi que les activités extrêmes. Ils ont toujours eu une relation amour-haine. Le seul lien commun aux deux est Ava. Jusqu'au jour où ils vont se retrouver à devoir collaborer pour un organisme où Josh fait du bénévole et Jules occupe un emploi de consultante en attendant de passer l'examen du barreau. Nous suivons Josh et Jules alors qu'ils vont décider d'un commun accord de faire une trêve et vont même commencer une relation sans attache. Nous allons découvrir que la belle Jules a un passé un peu sombre et qu'elle n'assume pas du tout. Passé qui va venir la hanter. Pour Josh, nous allons découvrir qu'il a de la difficulté à surmonter certaines trahisons surtout celle de son père et de son ancien meilleur ami Alex Volkow qui est l'amoureux de sa sœur. Bref, pensez-vous qu'une relation sans attache pour ces deux-là va être possible? Mais surtout, pensez-vous qu'ils vont connaître une fin heureuse? Eh bien, pour le savoir, vous devrez absolument le lire car je ne vous dévoilerai aucun punch. Bonne lecture à tous! De mon côté, je vais faire mon possible pour meubler l'espace-temps entre le 18 mars et le 8 avril... Je vais compter les dodos puisque j'ai très hâte de pouvoir découvrir l'histoire de Stella.

Le village dans la mer

Par Félix Girard et Félix Girard
(4,5)
1 commentaire au sujet de ce livre
M
Marie
Les dessins sont absolument superbes! J'ai acheté le livre parce que c'est un artiste que j'aime bien, sans même lire le quatrième de couverture. Mon enfant est trop jeune pour que je lui lise, mais quand il sera plus vieux, ce sera l'occasion d'aborder tout ce qui touche l'écologie et les changements climatiques, ainsi que la place de la famille et des amis.

Tricoteuses et dentellières

Par Karine Fournier, Orane Thibaud, Catherine Voyer-Léger, Zéa Beaulieu-April et Lucile de Pesloüan
(3,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
M
Marie
Je ne sais pas trop quoi penser de cet essai. J'avais lu une critique favorable dans La Presse, et je suis une tricoteuse et crocheteuse avide. J'ai donc sauté sur ce livre! Je crois que je m'attendais à une histoire inusitée du tricot, alors qu'on plonge plutôt dans les univers intime de plusieurs femmes, aux histoires et aux motivations diverses, mais qui partagent toute l'amour du fait-maison. Je me suis reconnue dans certains récits, j'ai adoré certains qui sont plus loin de mon univers et je me suis ennuyé dans certains... Une chose est sûre, je ne dirais pas que le public cible est nécessairement les tricoteuses, puisque le propos vise à susciter la réflexion en nous : sur le féminisme, sur la place des arts domestiques, etc.

La maison à l'orée de la magie T.1 : La maison à l'orée de la mag

Par Amy Sparkes
(2,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
"La maison à l'orée de la magie" nous a été envoyé en service de presse, je remercie donc la maison De Saxus pour ce don. Malheureusement, malgré un monde créatif et deux personnages attachants, avoir deux personnages désagréables et une tournure un peu exagérée me laisse perplexe. Neuf est une jeune orpheline devenue voleuse pour le compte d'un individu nommé Poches, qui exploite d'autres enfants de la même manière. Quand Neuf tente de dérober la bourse d'une femme vêtue de rouge, elle ne se doute pas qu'à l'intérieur de celle-ci, elle va y trouver une toute petite maison. En frappant le minuscule heurtoir, elle permet à la maison de croitre, entre deux ruelles. Dans cette étrange bâtiment vit trois énergumènes, un jeune magicien, un troll majordome et une cuillère de bois docteur. L'étrange maison, qui défi toutes les lois de la logique et de la physique, est également maudite et il incombe à la personne qui a frappé à la porte de lever le sort. Ça, c'est si Neuf le veut bien, car dans les faits, elle trouve les habitants, la maison et la magie en général insupportable, sentiment partagé par le propriétaire de la maison vis-à-vis de leur "sauveuse". Bon, commençons par le mat qui blesse: Neuf elle-même. J'ai déjà beaucoup de mal avec les personnages exécrables, dont les romans ados sont pollués en masse en ce moment avec tous ces saloperie de bad boys à la con, narcissiques et arrogants, qui se cachent derrière leur passé difficile pour se justifier d'être absolument imbuvables ( et stupides). Neuf me fait penser à eux. Oui, c'est une orpheline, comme des milliers de personnages de la littérature intermédiaire, d'ailleurs. Les auteurs anglais adorent les orphelins, j'aimerais bien savoir pourquoi. Cela-dit, comment peut-on éprouver quoi que ce soit envers ce genre de personnage hostile, au verbe violent, aux répliques cinglantes inutilement, même envers les gestes gentils, incapable de dire "merci" et motivée uniquement par la perceptive d'avoir de l'argent? On lui a promit un bijou précieux en échange de son sauvetage. Neuf évolue peu, sauf à la fin, quand elle a une révélation soudaine. J'ai lu souvent sur des anti-héros et des canailles attachantes, mais dans la plupart des cas, le travail autours de la psyché du personnage nous permettait de voir comment leur pensée évoluait et permettait aussi de mieux cerner comment certains gestes et paroles de la part du personnage laissaient entendre des qualités émergentes et un "bon fond" un "potentiel". On peut être un personnage bourru du fait d'une éducation carencé, mais rester avec un "bon fond", qui dans un contexte plus sain, se met à doucement s'épanouir. Mais ce n'est pas le cas de Neuf. À proprement parler, elle est interaction négative tout du long et j'étais déstabilisé devant la méchanceté qu'elle faisait preuve envers le gentil et empathique Éric, le troll majordome. Cette façon de se braquer est souvent traité par le biais de son enfance, où pleurer, accueillir la gentillesse et se laisser approcher constituent des faiblesses. Néanmoins, je m'interroge: Est-ce que sont des excuses? Est-ce qu'on en reviens à tous ces couillons allergiques aux couleurs qui en veulent au monde entiers qui ne veulent rien savoir de travailleur sur eux-même et se permettent d'être exécrables envers tous les autres? La réalité avec les personnages, tout comme les vraies personnes, c'est qu'ils ont tous des passé avec des difficultés. Certains choisissent la voie facile, celle de la lâcheté, de la violence et du matériel ( voie préférée des bad boys en somme) et d'autres optent pour l'émancipation, le travail sur soi et les projets d'avenir. Neuf semble faire parti du premier groupe presque tout le roman, avant de changer assez brutalement d'idée. J'ai également observé son milieu naturel. Certes, elle n'a aucune possessions et doit voler pour survivre ( comme des tas de personnages intermédiaire, je réitère), mais c'est à peu près tout. Je pense qu'il manque beaucoup de travail sur la psychologie du personnage principal pour mieux cerner sa vision du monde, car à mes yeux, elle est aussi unidimensionnelle que peu aimable et c'est malheureux. Elle me fait penser à cette brute stupide et profondément haïssable Feyre dans la série "Palais de roses et d'épines" un personnage absolument abjecte car inconstante, violente, méprisable envers les mauvaises personnes et complètement stupide. Neuf n'est pas stupide, mais elle manque de jugement et ne sait pas distinguer un ennemis d'un allier. Bref, elle restera dans ma mémoire comme un personnage raté à laquelle il est difficile de s'attacher et qui ne constitue ni un modèle ni un archétype rafraichissant. Dans un moindre mesure, Sidéro n'est pas plus attachant. Dans le roman, sont "titre" de famille est resté inconnu, mais j'en propose un "Sidéro le narcissique". C"est un magicien, dont je mentionne tout-de-même l'amusant accoutrement constituer d'un pyjama et des pantoufles fort amusant, qui a une haute opinion de lui même et qui centre ses besoins au détriment des autres. Il ne sait pas reconnaitre ses torts, est généralement peu constructif dans ses commentaires et ne semble même pas réaliser la chance qu'il a d'avoir un cercle de proches. Il est à bout de toutes les altérations de sa maison, je peux comprendre, mais nivelai compétences sociales, c'est pauvre et tend vers le sabotage. Quand on apprend qu'un certain autre personnage lui en veut, c'est drôle, ça ne me surprend pas le moins le monde! La technique est complètement mauvaise, néanmoins et tend à me faire penser que ce même personnage est aussi très égocentrique. Pour faire contrepoids, le personnage d'Éric était savoureux, même si lui aussi n'a guère évolué. Éric est une sorte de troll, mais à cause de la couverture où l'on voit sa silhouette, je l'imagine un peu comme un mélange entre Pumba du "Roi lion" et "Kronk" de "Un empereur nouveau genre". Éric a un tablier blanc, un plumeau qu'il affectionne et globalement, prend soin de la maisonnée. Neuf et Sidéro sont terribles avec lui, alors qu'Éric est le seul personnage à se soucier des autres. Il remarque les blessures, psychologique et physiques, il essai à maintes reprises de réconforter les deux jeune gens, avant de se faire rembarrer aussi sec, et vient même au secours une fois ou deux, pour se faire rembarrer une fois encore. Mais c'est quoi leur problème à ces deux morons! Bon sang, vous ne méritez pas Éric, bande d'ingrats, ses bonbons, ses mots gentils et son empathie sincère. Et je n'ai pas vu la moindre excuse dans tout ça. Honnêtement, je ne comprend pas ce que l'autrice a voulu faire avec ce personnage, qui est carrément une victime de violence sociale. Ce n'est ni drôle, ni constructif, ni pertinent. C'est juste triste. Monsieur Cuillère ( "Docteur", en fait) me semblait le plus cool des personnages, il est même sur la tranche du livre...mais il est formidablement absent du deux tiers du roman, occupé à faire des expériences inconnues dans sa chambre. On n'aura pas le moindre indice sur ce qu'il y fait. Là encore, pourquoi donner autant de place à deux personnages détestables alors qu'il y en a deux tellement plus intéressants et rafraichissant? Il a un kilt et une moustache, c'est un bretteur en plus, et on ne nous le présente réellement que vers la fin? La maison elle-même est une sorte de croisement entre l'univers loufoque d'Alice au pays des merveilles, l'hôtel parallell et la maison de Baba Yaga. Son extérieur ne correspond pas du tout à l'intérieur, les chambres sont innombrables et choisissent leur occupant, elle peut voyager entre deux craques de mondes, a des escaliers qui grincent pour de vrai, un squelette dans un placard ( ohoho, le jeu d'expression), des tableaux posé de travers avec les membres de la famille de Sidéro aux titres accrocheurs, un sucrier vivant, un débardas pas commode, un jardin-cimetière, etc. J'aime bien les maisons qui ont une âme comme c'est le cas ici, même si en soit, ça n'a rien de nouveau. Il a quand même de bonnes idées et la famille de Sidéro semble à la fois gothique et décalée, si je me fis à leur titres. Je réitère, il y a du bon dans ce roman, mais les bonnes idées sont éclipsées par des personnages principaux que j,avais fréquemment envie de tasser du bras: "Bon, ok, bouclez-là deux minutes, y a une maison génial derrière vous, je peux visiter?" Il y a pleins de détails sur cette maison que je n'ai pas eu, du coup, il y a un léger vide quand j'ai terminé le roman. Côté rythme, là je dirais que s'est bien exécuté. Je l'ai lu en deux temps. J'ai remarqué quelques choix de verbe un brin exagéré et mal ponctué, comme par exemple "tonitruer" ou encore "vociféra". Ce sont des verbe qui sous-entende des hurlements, mais ni le contexte, ni la ponctuation suivent. Ça donne l'impression que Neuf passe son temps à beugler à la moindre insatisfaction, et des insatisfactions, elle en a. Attention, il y aura des divulgâches à partir d'ici. L'antagoniste est la mystérieuse sorcière rouge qui a posé une malédiction sur la maison. si elle m'est apparue effectivement mystérieuse au début, quand on découvre son vrai visage...quelle déception. On dirait une enfant immature, mesquine, égocentrique et un peu intense sur les bords, qui est chicane avec son frère pour une idiote histoire de "qui est le meilleur". Vraiment? C'est absurde, comme tournure. On parle d'un sort qui a le potentiel de tuer les habitants de la maison et on apprend que c'est pour une vengeance aussi futile qu'immature? On nous a décrit la sorcière comme une "vraiment maligne", mais je suis désolée pour elle, avec un magicien comme Sidéro, franchement, pas besoin d'être maligne. Et quand Sidéro admet enfin avoir tort, en se disant meilleur en magie qu'elle, il se rétracte juste après. Il ne semble pas l'admettre, finalement. Bref, où allons-nous avec tout ça? Il n'y a finalement pas grand chose qui ait réellement évoluer, la sœur et le frère sont toujours en froid, la maison est encore partiellement maléfique, Sidéro est toujours aussi con et personne ne reconnait l'importance de la présence d'Éric. Et je viens de voir que c'est une série, ce qui signifie que le petit groupe va vivre d'autres aventures. J'espère qu'Éric sera mieux traité et que les deux enfants/presqu'ado/ados ( Ils ont quel âge ces personnages au final?) vont trouver un peu d'humanité quelque part dans leur voyage, ça leur fera du bien. Pour la fin, j'ai du mal à comprend le volte-face de Neuf. Elle peste de long en large sur la maison, insulte ses habitants, répète à moult reprises qu'elle déteste la magie ( une magie loufoque et pas toujours agréable, je concède), mais passer de "je vais regagner ma liberté grâce à un gros bijou" à "Je suis exactement à la bonne place" a de quoi laisser perplexe. Il n'y avait pas beaucoup de préparation pour cette transition et aucune réelle évolution psychologique en ce sens. Elle se déouvre même soudainement une compassion et une générosité entre offrant un "thé aux fraises" ( référence à la devise de Poches, "la vie ne donne pas de fraises") à Poches, dans une sorte de "cadeau de départ" et offre le fameux bijou au bibliothécaire qui lui a apprit à lire pour qu'il rénove ladite bibliothèque et regarnisse ses rayons. Un beau geste, mais un geste un peu sorti de nul part. Par ailleurs, je n'ai pas comprit la fin: D'où sort le blason? Comment a-t-elle retrouver la maison? Pourquoi la sorcière rouge se donnerait la peine de porter le thé? Donc, ce roman avait du potentiel, mais les deux personnages principaux ne m'ont pas convaincu. La chimie entre les personnages est un peu malsaine, et le final un peu bâclé. C'est dommage, il y a avait de bonnes idées. Pour un lectorat intermédiaire du 3e cycle primaire, 10-12 ans+

Après les tempêtes

Par Patrice Godin
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Le commentaire de Lynda : Un tout petit livre qui se lit pratiquement en une seule traite, et c’est ce qui m’est arrivé. Patrice Godin, est un auteur et un comédien que j’aime beaucoup, sa plume est différente et je prends toujours plaisir à le lire, un peu par curiosité, mais aussi parce que je commence à prendre goût au style de cet auteur, que j’avais lu précédemment. Cette fois-ci, c’est Martin O’Connor que nous allons suivre, Martin a bien des choses noires dans sa tête et son cœur. Des problèmes d’enfance qui n’ont jamais vraiment été réglés. Il se réfugie dans le Maine à Mount Desert, afin de se mettre à l’écriture de son prochain roman. C’est à ce moment qu’il apprend le décès de sa mère, et du coup nous apprenons le côté noir de son enfance, avec un beau-père violent et sa mère, qui est coupable, à ses yeux, de n’avoir rien fait, de ne pas l’avoir protégé et à cause de la nouvelle du décès tout refait surface, parce que rien n’a vraiment été réglé avec cette femme, sa mère. Il fera également la rencontre avec Jane, une femme assez spéciale qui vit en recluse dans les bois et qui a, elle aussi, plein de fantômes dans son placard. Sa relation avec Martin est vraiment bizarre, outre que le côté sexuel, ils vont quand même s’entraider d’une certaine façon. Je n’en dirai pas plus. J’ai aimé le personnage de Martin, j’ai aimé son côté noir, j’ai aimé que l’on se retrouve dans sa tête d’écrivain. Pour Jane, ça n’aura pas vraiment été un coup de foudre pour ce personnage auquel j’ai eu un peu de difficulté à m’attacher. En bref, l’histoire est excellente, Patrice Godin touche à beaucoup de choses, entre autres peut-on se relever d’un passé qui nous a fait mal. On ressent la solitude, les idées noires, et un brin de poésie vient adoucir le tout. Est-ce que je vous recommande? Oui, c’est certain, que ce roman vaut la peine d’être lu. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/03/apres-les-tempetes-patrice-godin-editions-libre-expression-groupe-quebecor-par-lynda-massicotte.html

Que notre joie demeure

Par Kevin Lambert
(3,5)
8 personnes apprécient ce livre
5 commentaires au sujet de ce livre
À travers le portait de personnages riches et puissants, Kevin Lambert dépeint le capitalisme. Inspiré dans sa forme par l'écriture de Marie-Claire Blais et de Marcel Proust, l'auteur propose un roman constitué de phrases d'une longueur vertigineuse où il est difficile de s'arrêter. Au final, ce que le personnage principal découvrira c'est en quelque sorte l'équivalent de la madeleine de Proust ou le Rosebud d'Orson Wells; un symbole marquant la fin de l'enfance.

Liv Maria

Par Julia Kerninon
(4,45)
10 personnes apprécient ce livre
8 commentaires au sujet de ce livre
Excellent! La vie de Liv Maria avec ses hauts et bas. Un livre bien écrit et qu'on aime beaucoup

La vie secrète de l'Univers

Par Alice Thomas
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Très bon livre mais une erreur est présente dans le premier paragraphe de texte du livre (p.8). Nous apprenons que la voie lactée, notre galaxie est composée de plusieurs centaines de milliers d'étoiles alors que nous devrions lire que la voie lactée, notre galaxie, est composée de plusieurs centaines de milliards d'étoiles.

Mémoire de lavande

Par Isabelle Plante et Geneviève Lemieux
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Superbe saga historique émouvante et pleine de rebondissement ! C’est inspirant de lire sur les réalités des femmes de cet époque et des combats qu’elles ont livrés pour s’émanciper du joug patriarcal. Les personnages sont attachants. Il y a une richesse incroyable dans la psychologie des personnages. Le développement des personnalités et leur évolution au fil du temps et des épreuves font de ce roman un bijoux d’analyse des parcours de vie. Douce résilience, voilà ce qui se dégage du roman. Je recommande ce livre à tout celles et ceux qui aiment les romans historiques et s’intéressent à l’évolution de la psyché humaine dans toute sa complexité. Construit en roman d’enquête, une surprise n’attend pas l’autre. La deuxième moitié du livre fut dévorée en très peu de temps. L’auteure maîtrise très bien la notion du rythme pour un premier roman. J’ai bien hâte de découvrir ses prochaines publications !

Harlem Shuffle

Par Colson Whitehead
(3,5)
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Colson Whitehead, récipiendaire de deux prix Pulitzer avec Underground Railroad et Nickel Boys a pondu un autre petit bijou de roman avec Harlem Shuffle. Ray Carney, propriétaire d’un magasin de meubles situé sur la 125e Rue au cœur du Harlem de New York City, s’est hissé d’un milieu familial déficient à celui dont il osait rêver, enfant. Avec sa femme et ses deux gamins, Carney tire son épingle du jeu comme il se doit dans le quartier : derrière le vernis de commerçant réglo, on peut sans gêne opérer quelques magouilles inoffensives de temps à autre. Mais, à vouloir aider son cousin Freddie toujours embringué dans des affaires louches, Carney commence à jouer dangereusement avec le feu. « (…) un échelon après l’autre, il était descendu jusqu’aux bas fonds, devenant un acteur de plus sur la scène du théâtre sordide de la ville. » Lorsque j’ai vu passer ce titre, j’ai craint de lire une histoire semblable à celle du roman Deacon King Kong de James McBride : même temps (les années 1960) et même lieu (Harlem). Soulagement et délice à la lecture! Les deux romans peuvent coexister dans la littérature sans se faire concurrence! Et comment ne pas aimer ce Ray Carney au sang-froid et au calme olympien, fourbissant ses armes en secret afin d’assouvir sa vengeance pour les affronts subis! C’est presque du tous contre un, un combat similaire à celui que livrent ses concitoyens afro-américains pour les droits civiques. Un roman épique formidablement réussi!

Les écrivements

Par Matthieu Simard
(4,11)
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12 commentaires au sujet de ce livre
Matthieu Simard présente l'entièreté des facettes de l'amour : cet amour qui nous enivre, celui que l'on désire, celui d'une grand-mère avec sa petite fille, celui d'hommes en temps glacial, celui que l'on souhaite rejeter, voire oublier. L'auteur de ce roman, lorsqu'il met en lumière les aléas de la vie quotidienne, propose la véracité, l'amour sans artifice. Je ne peux m'empêcher de souligner la parfaite analogie entre les boutons égarés et les émotions ressenties lors d'une perte relationnelle. Le lecteur peut ressentir la mélancolie, tout au long du récit, mais principalement à ce moment de l'histoire. Malgré la superposition d'intrigues, les nombreux retours en arrière et les changements de lieux, le lecteur reste captivé et garde le fil de l'histoire. D'ailleurs, la fin de ce récit est efficace. On ressent l'ambiance oppressant et froid, dès le départ de Jeanne vers Les Îles-de-la-Madeleine. À la fin du récit, le lecteur constate l'évolution sentimentale de cette octogénaire qui semble fin prête à renouer avec son passé, se dirigeant tout droit vers un avenir où l'oubli est synonyme de réconciliation et de nouveau départ.

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Lecture en cours :

L'infini dans un roseau
Catégorie : Littérature
Éditeur : Le Livre de Poche
Collection : Le Livre de poche. Documents
Paru le 3 avril 2023
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